Pour officialiser un partenariat commercial et technologique mondial avec Google cloud, Atos a inauguré un lab R&D consacré à l’intelligence artificielle jeudi 4 avril, à Bezons. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, était présent pour rappeler la volonté du gouvernement d’investir dans l’IA et les technologies de rupture et pousser les entreprises et talents français dans le domaine. Ce laboratoire a pour objectif de permettre aux entreprises et aux acteurs publics de définir des cas d’usage concrets où l’intelligence artificielle apporte des solutions adaptées, à travers des ateliers de co-création et de prototypage.
« Ce Lab d’Atos est un symbole de réussite française avec de vraies ambitions pour l’avenir » a souligné le ministre, accompagné par le PDG de la SSII, Thierry Breton. Installé dans les locaux d’Atos à Bezons, ce nouvel outil au service d’une démocratisation de l’intelligence artificielle est l’un des trois laboratoires dont la création a été prévue dans le cadre du partenariat mondial signé en avril 2018 entre Atos et Google Cloud.
Inédit en France, il va permettre aux clients, entreprises et acteurs publics de déterminer les cas pratiques auxquels les algorithmes d’intelligence artificielle sont susceptibles d’apporter une réponse innovante et efficace. Ce nouvel outil a été pensé comme un espace pédagogique et d’expérimentation ouvert aux clients français et européens.Via des ateliers de co-création et de prototypages de solutions, il permettra d’apporter des réponses à des cas d’usages concrets.
« C’est un laboratoire clients avec des sessions qui durent de deux à quatre jours. Soit les clients ont une problématique pour laquelle ils recherchent une solution grâce à l’intelligence artificielle. Ils suivent alors des sessions de brainstorming, font des tests et ressortent avec des prototypes concrets. Soit ils arrivent avec une idée de ce qu’ils veulent. Le laboratoire veut aussi jouer un rôle éducatif sur ce que peut apporter l’intelligence artificielle », explique-t-on chez Atos.
Comme l’explique Thierry Breton, Président-Directeur Général d’Atos, « pour que l’Europe continue de jouer un rôle de premier plan dans l’espace informationnel, il lui faut investir massivement dans l’intelligence artificielle et dans les nouvelles technologies. Au-delà du développement économique, savoir s’associer à l’excellence technologique tout en protégeant les données européennes est une question de souveraineté. Avec ce laboratoire commun entre Atos et Google Cloud, nous facilitons l’adoption de l’intelligence artificielle par nos clients en leur offrant les meilleures technologies et le plus haut niveau de sécurité pour le traitement de leurs données, le tout dans un cadre réglementaire européen clairement défini. Atos concilie ainsi essor économique et technologique avec souveraineté, conformité et sécurité, et contribue à façonner un espace informationnel sûr et valorisé au niveau européen. »