Le Carrousel des métiers d’art et de création se tiendra cette année du 1er au 4 décembre 2016 au Carrousel du Louvre. Les Parcs du Gâtinais français, de la Haute Vallée de Chevreuse et du Vexin français accompagnent 22 artisans d’art dont six du Vexin français : Barbara Billoud (céramiste raku, porcelaine), Karine Boitrelle (tisserand), Manoli Gonzalez (sculpteur céramiste), Nadja la Ganza (céramiste photographe), François Vieillard (tisserand créateur textile), Sandrine Wauquier (maroquinière). Plus de 50 000 visiteurs sont attendus pour cette manifestation prestigieuse qui présentera sur plus de 6 000 m² les créations exceptionnelles de quelques 250 exposants dans les domaines de la mode, de la décoration intérieure et du design.
Barbara Billoud vit dans une belle demeure à Auvers-sur-Oise où elle a installé son atelier. Maîtrisant les techniques du Raku, de la porcelaine et de la céramique sigillée, elle crée ses pièces avec le souci constant de l’esthétisme en jouant avec les couleurs et le design. Elle réalise ainsi de charmants vases, bols, coupes pots et bougeoirs.
Karine Boitrelle : C’est un véritable parcours initiatique qu’a suivi Karine Boitrelle : titulaire d’un DEA d’anthropologie culturelle, elle découvre l’Inde et son flot de couleurs qui va ensuite marquer son œuvre. Puis elle se rend en Chine et en Corée pour étudier la calligraphie, passion qui ne la quitte désormais plus. C’est un voyage au Canada qui l’oriente vers la sculpture. Sur l’île de Vancouver, elle découvre l’ampleur de l’impact environnemental de l’activité humaine : les déchets radioactifs de Fukushima qui s’échouent dans une nature magnifique et sauvage et le « 6ème continent » de détritus qui tourbillonne dans le Pacifique, au large des côtes. Depuis, Karine réalise des sculptures faites de matériaux de récupération, tout en poursuivant son activité de calligraphe. Dans son atelier, elle expose ses œuvres et accueille adultes et enfants pour des ateliers de calligraphie, de cerfs-volants et d’objets éoliens.
Manoli Gonzalez exploite toutes les ressources qu’offre la porcelaine : transparence, jeux de lumières, empreintes, sons. Régulièrement exposée à la boutique Talents des Ateliers d’arts de France (rue Scribe à Paris), elle intervient aussi auprès du jeune public par le biais d’associations spécialisées (ba-BA, La source-Villarceaux…) et dans le cadre d’expositions organisées par l’association «Oksébô».
Nadja la Ganza : Sa découverte avec la terre, Nadja l’a faite en Australie, à l’école des Beaux-Arts de Sydney où elle a étudié la peinture et la gravure de 1998 à 2005. Initialement d’ordre pictural, son intérêt pour la céramique a évolué rapidement vers une maîtrise de la matière et des gestes du potier. Sa parfaite technique de la cuisson basse température avec enfumage (le Raku moderne) lui permet d’exprimer sa fascination pour la fusion des couleurs entre-elles, l’alchimie des métaux, les transparences et les opacités. Son travail oscille entre le fonctionnel et le sculptural. Elle estampe la terre à l’état humide d’objets divers glanés lors de ses voyages laissant ainsi des marques « fossiles » qui s’harmonisent avec la patine des émaux cuits façon Raku.
François Vieillard : Depuis trente-cinq ans, François Vieillard, s’emploie à tisser des fibres textiles précieuses telles que le lin, le chanvre ou l’alpaga pour faire des vêtements simples, élégants et originaux. Soucieux de maîtriser le processus de production afin d’offrir à sa clientèle la meilleure qualité, il réalise ses propres teintures végétales et chimiques. La boutique, rue de l’église à Vétheuil n’est que la partie visible de l’entreprise car, en arrière se cachent un grand et beau jardin en pente, une maison et un atelier. Les clients qui, le dimanche, viennent de Paris pour flâner le long des bords de Seine et profiter de la douceur de vivre sont ainsi devenus des amis fidèles.
Sandrine Wauquier : Création et réalisation traditionnelle de maroquinerie cuir : sacs, besaces, pochettes, portes-monnaie, étuis, ceintures… Graphiste pendant 17 années, Sandrine Wauquier se lance en 2009 dans une nouvelle aventure : un nouveau métier. Ses liens d’enfance avec le travail du cuir, l’ont poussée vers cet artisanat de la maroquinerie. Sandrine a été formée par Anne Gachelin, artisan maroquinier, sellier, vivant à Sainte-Eulalie dans le Larzac : enseignement de l’amour du cuir, du travail traditionnel du sellier. Les créations de Sandrine témoignent de tout son parcours : graphisme, composition et amour du travail traditionnel. Elles sont entièrement cousues à la main, en couture sellier traditionnelle, au fil de lin.
Les horaires d’ouverture du salon sont les suivants : jeudi 1er décembre 2016 de 14h à 18h, vendredi 2 et samedi 3 décembre de 10h à 20h, dimanche 4 décembre de 10h à 18h, salle Delorme, stand B8, entrée gratuite.