A la rentrée, je prends un alternant !

A la rentrée, je prends un alternant !

Le nouveau contrat d’apprentissage de la loi Avenir professionnel : quels changements pour l’entreprise ?

 

Les nouveautés

Contexte : La loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 apporte de nombreux changements à l’alternance. Si beaucoup d’entre eux concernent les acteurs de la formation, d’autres impactent certaines modalités du contrat d’apprentissage. Les nouvelles dispositions s’appliquent pour tous les contrats signés à partir de janvier 2019.

Quelles entreprises ? Toutes les entreprises du secteur privé, les associations et les établissements publics relevant du droit privé

Quels métiers ? Tous les métiers et tous les titres du niveau 5 au niveau 1 (CAP à BAC +5).

Quels contrats et quels statuts ? CDD ou CDI (le CDI débutera par la période d’apprentissage)

Période d’apprentissage de 6 mois à 3 ans (4 ans pour les apprentis en situation de handicap)

L’entrée en formation peut débuter à tout moment de l’année.

La durée d’expérience professionnelle requise pour être Maitre d’apprentissage est fixée par les accords de branche ou à défaut par décret.

Le contrat peut être rompu sur la base de motifs plus étendus.

La durée de travail des apprentis de moins de 18 ans est assouplie dans certains secteurs.

L’apprenti est rémunéré et bénéficie des mêmes droits que tout salarié. Il s’engage à respecter les règles de l’entreprise, à effectuer les missions qui lui sont confiées, à suivre la totalité de sa formation (400h minimum par an, en alternance, dans un CFA)

A partir de janvier 2020, les OPCO (Opérateurs de compétences, auparavant appelés OPCA) géreront les contrats en lieu et place des Chambres consulaires.

Quel âge ? 16 à 29 ans révolus (sans conditions d’âge pour les apprentis en situation de handicap)

Quelles rémunérations pour l’apprenti ?

 

Année d’exécution du contrat Moins de 18 ans 18 à 20 ans 21 à 25 ans 26 ans et plus
1ere 27 %* 43 %* 53 %* 100 %*
2eme 39 %* 51 %* 61 %* 100 %*
3eme 55%* 67 %* 78 %* 100 %*

* pourcentage du smic ou, s’il est supérieur, du salaire minimum conventionnel de l’emploi occupé

 

Quelles aides financières pour l’entreprise ?

  • Une aide unique versée en trois fois; 4125 € la 1ere année, 2000 € la deuxième année, 1200 € la troisième année ; pour tout employeur de moins de 250 salariés et la préparation d’un titre professionnel ou d’un diplôme de niveau inférieur ou égal au bac.
  • Une aide pour les apprentis en situation de handicap, versée par l’AGEFIPH en fonction de la durée du contrat : 500 € de 6 à 12 mois, 1000 € de 12 à 18 mois, 1500 € de 18 à 24 mois, 2000 € de 24 à 30 mois, 2500 € de 30 à 36 mois, 3000 € pour 36 mois et CDI
  • Une aide de 500 € au permis de conduire B pour les apprentis (sous conditions), gérée par les CFA.
  • exonération totale ou partielle de charges sociales
  • déduction fiscale de la taxe d’apprentissage

 

Pour en savoir plus : 

www.alternance.emploi.gouv.fr

www.iledefrance.fr/emploi-formation/apprentissage

 

 

 

Motos et meules seront à nouveau de sortie cet été

Motos et meules seront à nouveau de sortie cet été

Les amateurs de deux roues vont pouvoir prendre part à deux manifestations conviviales cet été, la première, le samedi 22 juin avec la CPME 95, le temps d’une ballade dans le Vexin. La seconde se déroulera le 5 juillet et réunira une horde de meules qui s’élanceront sur les routes du département, chevauchées par des chefs d’entreprises prêts à braver tous les obstacles.

Samedi 22 juin 2019, de 8h à 15h, la CPME95 Val d’Oise organisera son Estivale, journée qui donnera lieu à une ballade en Vexin. Cette sortie historique « Moto », portée par Pierre Kuchly, est proposée à tous les adhérents quel que que soit le deux roues : motos, mobylettes, vélos, trottinettes et tous véhicules anciens sont les bienvenues. Les familles et amis des participants peuvent aussi se joindre à cet évènement et au déjeuner qui suivra au restaurant l’Agora vers 13h, à l’Aren Park, 17 Avenue de la Plaine des Sports, 95800 Cergy. contact@cpme95.fr

Le vendredi 5 juillet, les meules bleues seront de retour avec le concours de l’ensemble des partenaires : CCI, CPME 95, FFB 95, Club ACE… L’occasion de découvrir une partie du Vexin en meules. Le rendez-vous est donné à 12h pour un déjeuner (gigot Bitume) chez SPEM (Osny), et le départ prévu à 14h pour un périple qui conduira les participants en direction de Cergy, Vauréal, Menucourt, Sagy, Seraincourt, Théméricourt, à la découverte des mystères du Vexin, de ses richesses naturelles et de son patrimoine… Plus d’infos au 01 34 25 97 08

Un incendie se propage chez Cogetrad ce dimanche

Un incendie se propage chez Cogetrad ce dimanche

Un impressionnant incendie s’est déclaré hier au Vert Galant, à Saint-Ouen l’Aumône, au coeur de la société Cogetrad, qui gère des déchets industriels dangereux. La fumée noire était visible à plusieurs dizaines de kilomètres. Des moyens de grande ampleur ont été déployés par le SDIS 95 pour venir à bout de l’incendie.

L’incendie qui a ravagé l’entreprise Cogetrad industries s’est déclaré en fin de matinée dans la zone d’activités du Vert Galant. Ce sont les déchets industriels dangereux, gérés par cette société spécialisée dans le traitement de ces matières, qui ont pris feu. La combustion des détritus stockés à l’air libre a provoqué des déflagrations, qui ont retenti jusque dans les communes voisines.

La centaine de pompiers mobilisés a du agir vite, l’entreprise en feu se trouvant proche d’un site de stockage de bois. Vers 15h, le feu était complètement maîtrisé et les mesures de confinement concernant les riverains, levées vers 17h30.

Reste à déterminer les causes de ce gigantesque incendie. Pour l’heure, aucune piste n’est privilégiée. Les stations d’épuration du secteur ont été avisées : elles doivent s’attendre à prendre en charge les tonnes d’eau déversées par les pompiers qui seront fortement chargées en produits toxiques. Pour le moment, l’avenue de l’Eguillette reste fermée à la circulation.

Créée en juillet 2002, COGETRAD INDUSTRIES est une entreprise spécialisée dans l’audit, la collecte et le traitement des déchets industriels dangereux (DID). Cette PME indépendante est partenaire des industriels et des collectivités pour la gestion des problématiques de déchets et leur traitement. Le site est doté d’une surface totale de 13 500 m², dont 4 000m² couverts pour réaliser toutes les opérations de collecte, de regroupement et de prétraitement des déchets industriels dangereux. Ce site est homologué comme « station de transit et de tri des déchets industriels, zones de stockage extérieur et intérieur sécurisées par vidéosurveillance et doté d’un équipement de détection de la radioactivité ». Environ 5000 tonnes de déchets y transitent chaque année.

Photos Laurent Pillard

Contact Entreprises vous dit tout sur les circuits courts

Contact Entreprises vous dit tout sur les circuits courts

Ras le bol des grandes surfaces ! Interrogation quant à la qualité des produits, développement du « locavorisme », la distribution directe fait de plus en plus d’adeptes. Ce n’est plus l’apanage des « bobos » ni des « écolos » mais une recherche fondamentale du manger vrai et sain, sans faire parcourir des milliers de kilomètres à un produit alimentaire. Contact Entreprises vous donne tous les bons plans pour jouer la carte du local et privilégier nos petits producteurs. A lire également le portrait de Phébée RACAT, société Trad’innov, et la rubrique consacrée à notre entreprise du mois, le Mov’Fight Club.

https://www.contact-entreprises.net/contact159

Komeres nous alerte sur l’e-réputation

Komeres nous alerte sur l’e-réputation

Le Club ACE et Initiative 95 ont organisé mardi matin un petit déjeuner sur l’e-réputation, en présence de David Cruchon, dirigeant de la société Komeres, spécialisée dans le digital et la gestion des réseaux sociaux.  David a mis l’accent sur les témoignages clients, élément d’importance à exploiter au maximum, que l’on soit une grande ou une petite entreprise. Près de 40 personnes ont répondu présent à cette invitation. Cette rencontre s’est déroulée au Comité départemental du tennis du Val d’Oise à Cergy.

C’est un constat : Internet a changé le rapport des consommateurs avec les marques, les produits ou les services. Le parcours d’achat a évolué. Aujourd’hui, le consommateur va souvent se connecter à Internet et effectuer des recherches sur le produit en question ; recherches qui pourront influencer sa décision. Dans ce contexte, un nouveau concept a émergé : celui de l’e-réputation, ou réputation en ligne. Il s’agit de l’image véhiculée (ou parfois subie !) par une entreprise, une marque, un produit ou même un individu sur Internet. Elle est devenue incontournable, au point même que plus aucune entreprise, aussi petite soit-elle, ne peut l’ignorer.

Pour gérer sa réputation en ligne, il faut tenir compte de plusieurs facteurs et être sur plusieurs fronts à la fois. En premier lieu il y a, évidemment, les réseaux sociaux. Une bonne gestion de ces plateformes est cruciale. Il suffit parfois d’un tweet négatif d’un client qui aurait eu une mauvaise expérience pour faire fuir les prospects. Dans cette même lignée, les avis utilisateurs sont eux aussi primordiaux.

Comme l’a expliqué David Cruchon, nous avons déjà tous acheté sur Amazon. Imagineriez-vous acheter la première lampe de chevet de la liste, sans d’abord comparer les caractéristiques avec les dizaines d’autres lampes disponibles, proposées par des dizaines d’entreprises ? Et sans lire les avis clients, éliminant peut-être même directement les articles sans commentaires ? Les avis clients sont devenus essentiels pour une marque, car ils sont désormais un point de référence décisif pour les acheteurs potentiels. En la manière chaque entreprise se doit de passer à l’action pour essayer de collecter un maximum d’avis positifs et les gérer de façon pertinente.

Cependant, beaucoup de petites entreprises ont peur d’avoir des avis négatifs. Cela n’est pas si improductif que ce que l’on pourrait penser. En effet, un produit ou une entreprise qui ne reçoit que des éloges, sans aucune critique, cela peut sembler suspect. Il faut veiller à encourager les clients à poster des commentaires sincères et nuancés : un client peut être globalement satisfait, mais il peut toutefois trouver des éléments à améliorer, avoir détecté des petits couacs dans l’utilisation, ou encore avoir trouvé le service client peu sympathique. Ces critiques peuvent aider à améliorer et prouver votre volonté de satisfaire le client en répondant et en vous efforçant de résoudre le problème évoqué. Autre élément important : suite à un avis positif, ne pas publier de remercier celui ou celle qui a posté le message, cela fait toujours plaisir.

Pour connaitre toutes les bonnes pratiques et en savoir plus sur le sujet  : http://www.komeres.fr/ Tél. : 01 85 76 65 30