par Audrey Le Meur | 5 Fév, 2019 | A la une, Actualitēs, Emploi
Pour accompagner la mobilité des Valdoisiens en 2019, le Groupe Lacroix acteur majeur du Transport de Voyageurs en Ile-de-France qui représente aujourd’hui près de 1300 collaborateurs, prévoit la création de plus de 100 postes de conducteurs et conductrices sur ce territoire.
Le secteur du transport de voyageurs, et plus généralement de la mobilité, a pris un essor considérable depuis quelques années. Pour accompagner son développement, le Groupe Lacroix recherche pour ses filiales situées dans le Val d’Oise plus de 100 conducteurs ou conductrices de bus ou de car pour ses activités de lignes régulières, lignes longue distance, transport scolaire et touristique.
Pour être conducteurs/trices au Groupe Lacroix, il faut bien sûr être titulaire du permis D, de la FIMO/FCO Voyageurs, de la carte conducteur et être véhiculé…. mais cela ne suffit pas. Il est aussi important de bien connaître et d’accepter les contraintes inhérentes à ce métier : prise de service en deux fois possible, travail le week-end, déplacements/découchers…
Outre ces conditions propres au métier, les futurs conducteurs/trices, une fois au volant de leur bus ou de leur car, occuperont un métier passionnant basé sur la relation humaine, le sens du service et les responsabilités. Un véritable rôle d’ambassadeur de l’entreprise comme en témoigne Angélique Delamarre, Responsable Ressources Humaines au Groupe Lacroix « Nos conductrices et conducteurs véhiculent l’image de nos entreprises sur le réseau routier. Ils doivent être un « modèle » à suivre. Pour cela, leur excellente présentation et hygiène de vie sont indispensables au même titre que le respect du code de la route ! Chacune de nos filiales sont des entreprises à taille humaine où le conducteur est au cœur de l’activité. Le management de proximité, l’écoute, l’attention portée à chacun favorisent un environnement de travail agréable ».
Pour dénicher les meilleurs talents, le Groupe Lacroix lance une campagne de recrutement baptisée « Nos métiers sont votre avenir » que vous retrouverez dans la presse, les sites de recherche d’emploi, les sites internet, les réseaux sociaux.
Par ailleurs, les équipes des Ressources Humaines seront présentes sur plusieurs salons de recrutement dans le Val d’Oise pour aller à la rencontre de leurs futurs talents.
Le prochain rendez-vous est donné le 7 février à Gonesse lors des « rencontres pour l’emploi et la formation 2019 ».
Vous ne possédez pas le permis D ni la FIMO voyageurs ? Si, vous êtes séduit par ce métier exigent et que vous ne disposez pas de la formation nécessaire, sachez que rien n’est perdu ! En effet, le Groupe recrute mais forme aussi lui-même ses conducteurs dans le cadre de contrats de professionnalisation.
Vous souhaitez postuler ?
Adressez votre CV et lettre de motivation par mail à rh@groupe-lacroix.fr ou par courrier à GROUPE LACROIX
Direction des Ressources Humaines
53-55 Chaussée Jules César
95250 BEAUCHAMP.
par Audrey Le Meur | 16 Jan, 2019 | A la une, Actualitēs, Institutionnels
Janvier, le mois des voeux, des bonnes résolutions mais aussi le moment où chacun formalise ses inquiétudes et pointe du doigt les sujets de demain. La rédaction était présente lors de plusieurs cérémonies au cours des derniers jours : CCI 95 (en décembre), Conseil départemental, Chambre de métiers, CPME 95 et Préfecture. Résumé des principaux points évoqués par ces différents acteurs.
Conseil départemental : optimisme de mise
Les voeux du conseil départemental se sont déroulés mercredi 16 janvier. Marie-Christine Cavecchi a pris la parole pendant une trentaine de minutes devant les élus, institutionnels et les forces vives du Val d’Oise, rappelant que les départements étaient des acteurs institutionnels incontournables. Dans un discours plutôt enjoué, teinté d’optimisme et de dynamisme, la présidente a évoqué en préambule le grand débat, un peu sceptique sur le dispositif, et s’est dit curieuse de voir ce qui allait sortir de cet exercice, espérant que tout le monde serait écouté, au risque que s’en suive une frustration certaine.
Un maître mot pour la présidente : retrouver une dynamique de la confiance partagée en notre démocratie et dans les institutions, confiance qui passera par les avancées perçues par les concitoyens, avant de reprendre une citation de Sénèque : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »
Marie-Christine cacechi a évoqué la création du FSII, Fonds de solidarité et d’investissement départemental du Grand Paris. Cet établissement public commun est un fonds doté de 150 millions d’euros chaque année pour financer des projets interdépartementaux : des collèges, des routes,des transports publics. Chaque département va contribuer à hauteur de ses moyens et le Val d’Oise devrait en être l’un des principaux bénéficiaires.
En matière de transport, le conseil départemental a été particulièrement actif sur le dossier du viaduc de Gennevilliers. Bonne nouvelle pour 2019 : la réouverture totale est prévue d’ici mi-mars. Le Conseil Régional vient également d’annoncer la mise en place d’un fonds de financement de 100 millions d’euros pour réaliser 5 projets d’interconnexion entre les réseaux existants et les lignes du métro du Grand paris express (le Val d’Oise bénéficiant d’un seul arrêt avec l’aménagement de la gare du Triangle de Gonesse).
Marie-Christine Cavecchi a énoncé tout au long de son allocution les nombreux projets en cours (bientôt un 11e collège) dans tous les domaines et souligné que la situation financière du département était aujourd’hui bien meilleure, avec des dépenses maitrisées, des dettes en baisse, des investissements en prévision et une bonne tenue de l’outil financier.


CMA 95 : des changements structurels en vue
20 500 entreprises, + 1 878 entreprises représentant plus de 50 000 actifs et 28 000 emplois salariés : l’artisanat reste bel et bien la première entreprise du Val d’Oise, avecprès de 5 millions de chiffre d’affaires dégagés.
Le président Orain n’a pas manqué d’évoquer lundi 14 janvier les grands changements annoncés par le gouvernement pour les chambres consulaires et notamment les CMA. Le réseau des CMA doit s’organiser de manière régionale afin de créer un établissement unique pour le 1er janvier 2021.
« Ce n’est pas sans débats que nous avons reçu cette injonction sachant que depuis 2010 maintenant, les CMA d’Ile de France mutualisent avec succès les services back office tout en conservant des dynamiques et une proximité d’action en faveur des territoires. Ainsi, nous serons très vigilants lors de la mise en place de cette nouvelle organisation aussi bien pour garantir des actions toujours efficientes au service des artisans que pour maintenir des élus de l’artisanat qui sont les seuls à pouvoir se revendiquer experts de l’entreprise artisanale et ainsi défendre leurs intérêts et promouvoir leurs formidables métiers. »
Le président a évoquél’impact de la loi PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises), une mesure « extrêmement violente pour nos CMA » à savoir le projet de ne plus rendre obligatoire le « stage de préparation à l’installation » (SPI) pour les créateurs et repreneurs d’entreprises qui pourtant, dans leur très grande majorité, se félicitent de l’avoir suivi.
« Face à ces contraintes et incertitudes, a ajouté le président, la CMA 95 s’organise et essaie d’anticiper afin de repenser un modèle. Par nos multiples actions terrain nous voulons aussi démontrer notre utilité. Je serai très vigilant avec les administrateurs de la CMA 95 pour conserver et même consolider un projet d’organisation de proximité territoriale et de rationalisation opérationnelle. »
L’autre Loi qui va impacter le fonctionnement des chambres de métiers est celle relative à la formation professionnelle : La Loi pour la Liberté de Choisir son Avenir Professionnel. Elle prévoit un changement radical et historique en modifiant les interlocuteurs en la matière puisqu’elle retire au Conseil Régional la coordination du fonctionnement des CFA. Ce sont les branches professionnelles qui, de manière individuelle et sectorielle, hériteront de ces compétences et des financements.
CPME 95 : belle mobilisation le 11 janvier autour d’André Rouet
La CPME 95 était accueuilli à l’Olivarius Appart’hotel. Emu, le président André Rouet a souhaité à tous pour cette nouvelle année des relations professionnelles menées dans bon état d’esprit. Après un premier semestre dynamique, André Rouet a évoqué un second semestre économiquement dégradé mais a invité chacun à créer des projets, des emplois et à rester positif. Il a rappelé la tenue du salon Effervescence le mardi 26 mars prochain à l’Aren’ice, qui rassemblera des dizaines d’entreprises du département et le lancement du nouveau site Internet de la CPME 95 pour toujours plus de services aux adhérents. Autre date : l’assemblée générale le mercredi 20 mars 2019 en fin de journée. « Continuons notre action pour défendre les intérêts de nos entreprises de ses patrons et aussi de ses salariés auprès des pouvoirs publics car ce sont nous les Entrepreneurs qui créons de l’activité et de la valeur ajoutée en France en recrutant, en innovant. Nous sommes légitimes pour réclamer moins de taxes et moins de contraintes administratives, plus de simplicité au quotidien… »




2019 : ouverture du Grand débat
Le 10 janvier, le préfet Jean-Yves Latournerie conviait les institutionnels et élus du départements aux traditionnels voeux en préfecture. L’occasion d’évoquer, les événements et les moments forts de l’année passée, la situation des territoires du Département et des sujets chers au représentant de l’état : sécurité et sûreté, solidarité envers les publics les + fragiles, confiance en l’avenir du territoire et en son économie. 2019 sera bien sûr l’année du grand débat national se déroulera à partir du 15 janvier pour une période de 2 mois. Le gouvernement a mis en place une palette d’outils à disposition des citoyens qui souhaitent prendre part au grand débat comme les réunions d’initiatives locales qui permettront à chacun de débattre au cours de réunions publiques, de se faire entendre et de convaincre. Les contributions en ligne ou par courrier, les stands de proximité ou les conférences citoyennes.


par Audrey Le Meur | 10 Jan, 2019 | A la une, Actualitēs, Investissements
La chocolaterie Févier d’or a ouvert ses portes en décembre à Saint Ouen l’Aumône. Nadine et Fabien Abondo sont à l’origine de ce projet qui a nécessité plusieurs années de préparation. Leur entreprise s’appuie sur trois piliers et des valeurs fortes. Ils se fournissent auprès de petits producteurs basés au Cameroun, assurent la fabrication dans le Val d’Oise de chocolats de qualité en faisant appel à des personnes handicapées pour favoriser l’emploi.
Le projet a maturé quelque temps avant de prendre corps. Camerounais d’origine, issus de familles d’agriculteurs, Nadine et Fabien sont « nés dans le cacao ». En France, ces deux anciens travailleurs sociaux ont assuré la direction d’Esat et ont eu envie d’aider ces personnes souvent très éloignées de l’emploi.
« Nous voulions privilégier les circuits courts, passer par des producteurs locaux dont on reconnaisse le travail. Nos racines nous confèrent une vraie légitimité et ce projet économique viable, porteur de valeurs, nous motive énormément. Nous avons mis en place une collaboration avec une coopérative au Cameroun pour accompagner les producteurs dans leur méthodes de travail et tirer de la fève la meilleure qualité qui soit. Nous avons un cahier des charges précis, notamment sur les méthodes de fermentation et achetons les produits à un prix équitable. »

La matière première est ensuite transformée dans les laboratoires de Saint-Ouen l’Aumône. Le couple a investi dans des machines permettant séparer la fève et ses peaux et de torréfier la fève… Toutes les 48h, ce sont 120 kg de chocolat qui sortent des labos pour être transformés en bonbons, tablettes, chocolat de couverture… Ce travail de fabrication « de la fève à la tablette » est assuré par une équipe de six travailleurs.
Les labos sont ouverts au public de 9h à 19h du lundi au samedi. La vente est réalisée sur place. Prochainement, des ateliers seront organisés pour apprendre à fabriquer du chocolats (adultes et enfants).
contact@fevierdor.com – Tél. : 01 30 36 50 89 – 10, avenue du fief, la Mare 2, cellule 25 ZA des Béthunes à Saint-Ouen l’Aumône

par Audrey Le Meur | 10 Jan, 2019 | A la une, Actualitēs, Distinctions
En octobre dernier, FedEx Express lançait son concours pour aider les PME à se développer à l’international. Trois mois plus tard, 10 entreprises sont toujours en lice pour remporter le grand prix de 20 000 €. Dans cette shortlist, une PME valdoisienne de Saint-Ouen l’Aumône, Birdie Memory.
Créée dans le Val d’Oise, Birdie Memory est une méthode originale et ludique pour apprendre aux enfants à reconnaître le chant des oiseaux, afin de les sensibiliser à la biodiversité. En offrant la possibilité aux enfants de connaître les espèces qui les entourent, Birdy Memory est convaincu qu’ils seront plus attentifs à leur protection.
Cette appli permet d’apprendre à reconnaître le chant de 20 oiseaux communs sélectionnés par un ornithologue, présents dans toute l’Europe, en ville comme à la campagne.
En passant simplement le téléphone devant les oiseaux, le poster s’anime, les oiseaux se mettent à chanter. Il est ensuite possible d’écouter et de réécouter autant de fois que souhaité les chants, puis se mettre au défi en jouant au Memory. Le but final est de réussir à écouter et reconnaître les oiseaux dans la nature.

par Audrey Le Meur | 10 Jan, 2019 | A la une, Actualitēs, Investissements
A l’étude depuis de nombreux mois, l’agrandissement de la célèbre école argenteuillaise est bel et bien acté. Le président, Raymond Vié l’a confirmé. Une solution externe n’était pas exclue, mais c’est finalement sur l’actuel campus que des travaux d’extension vont être opérés.
Implanté depuis sa création en 1948 à Argenteuil, boulevard Gallieni, le Garac est aujourd’hui confronté à une problématique de place ! Soixante-dix ans après avoir ouvert ses portes, son campus de 2,4 hectares est trop petit. Le transfert en septembre 2018 de sa formation d’ingénieur sur le nouveau Campus des services de l’automobile et de la mobilité de Guyancourt (78) n’a pas résolu tous les problèmes.
La capacité d’accueil maximale est d’environ 1350 élèves, barre fatidique qui a été atteinte à la rentrée 2018. Pour le campus, qui souhaite continuer à attirer de nouveaux élèves, trouver des solutions est devenue primordial. Attaché à Argenteuil, « ville marquée pendant très longtemps par l’industrie auto et aéronautique et l’un des berceaux de la marque Lorraine-Dietrich », le Garac souhaitait rester sur son site historique.
Après avoir mené des discussions avec la municipalité, c’est finalement sur l’actuel campus que la solution a été trouvée. Raymond Vié a confirmé la nouvelle à l’occasion des 10 ans de la formation d’ingénieur. « Le Garac, c’est demain ! Nous sommes en train de préparer l’avenir. » Cette extension se fera en plusieurs étapes : d’abord avec le rachat de plusieurs propriétés attenantes au campus (à l’extrémité ouest du boulevard Gallieni), ensuite par l’agrandissement de bâtiments actuels et enfin par une redéfinition globale de l’espace. Si, à l’heure actuelle, ni le gain final ni le calendrier de cet agrandissement n’ont été précisés, la direction du Garac a déjà la certitude de pouvoir prochainement se donner un peu d’air pour continuer à grandir. De quoi pérenniser la croissance du Garac, qui fêter en mai son 70e anniversaire.
Source : le journal de l’auto.com