Le groupe AGP se renforce avec l’acquisition de Cimbé et ERA SIB

Le groupe AGP se renforce avec l’acquisition de Cimbé et ERA SIB

Le groupe AGP (trois sites : Osny, Valenton et Argenteuil), annonce la reprise des sociétés CIMBE et ERA SIB. Ces opérations de croissance externe vont permettre au groupe, véritable partenaire pour la sécurité et le confort des bâtiments, de renforcer ses activités et son positionnement en tant qu’expert sur ce marché en constante évolution.

 Frédéric Anfray a repris les commandes d’AGP en 2012 afin de donner une nouvelle dimension au groupe implanté dans le Val d’Oise depuis 1977. Rassemblant déjà plusieurs sociétés (Spem, Madicob, Polet, Comtra, Anelec), le groupe, spécialisé dans la sécurité incendie, les solutions de désenfumage naturel, d’aération et le confort des bâtiments, a opéré un véritable tournant stratégique, avec une ambition forte : se structurer, consolider sa notoriété locale et s’imposer comme un acteur leader sur le marché francilien puis national. A travers ces différentes entités, le groupe couvre l’ensemble des métiers : bureau d’études, fabrication, installation, maintenance, formation…

Fort d’un effectif de près de 120 collaborateurs, AGP poursuit la croissance amorcée il y a 10 ans en s’appuyant sur son savoir-faire historique, en allant chercher des expertises nouvelles pour enrichir ses gammes et proposer à ses clients des produits « made in France », à forte valeur ajoutée. En fort développement, AGP, qui entretient un relationnel de confiance avec l’ensemble de ses clients et fournisseurs, table sur un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros pour 2022.

Le début d’année a été marquée par deux nouvelles opérations, qui ont pu se concrétiser avec la reprise de CIMBE (by MADICOB). Cette société argenteuillaise, développe et fabrique du mobilier et des structures spécifiques pour les aménagements d’espaces techniques, industriels et informatiques, notamment à destination des environnements dédiés à la sécurité (centrales d’alarme, etc…), au contrôle, à la supervision et à l’information. Adaptés aux besoins, ces produits sur-mesure allient fonctionnalité, ergonomie et design (pupitres, murs d’images, meubles et accessoires, armoires d’alarme…). « Le domaine de la sécurité reste le fil rouge d’AGP. Avec Cimbé, nous avons également des synergies clients intéressantes qui pourront bénéficier à l’ensemble du groupe », précise Frédéric Anfray.

La société ERA-SIB, entreprise créée en 1961 est quant à elle spécialisée dans la conception, fabrication et commercialisation d’électrovannes pour toutes les applications et notamment la distribution de boissons, les pompes à carburants, la sécurité incendie, la balnéothérapie, la cryogénie, le ferroviaire et avec une spécialisation de plus en plus forte vers la haute pression et les applications sur l’hydrogène. La gamme ERA-SIB est par ailleurs disponible en version antidéflagrante pour les atmosphères explosives. Avec cette intégration, l’entité devient une filiale de MADICOB et des complémentarités sont possibles, avec l’intégration des composants ERA SIB au sein de produits existants ou à venir développés par MADICOB ou les sociétés du groupe.

Enfin, depuis début mai, le groupe a regroupé toutes ses équipes cergypontaines sur le site d’Osny, et quitté le bâtiment de Saint-Ouen l’Aumône. Objectif : rationnaliser et optimiser l’organisation pour gagner en efficacité, tout en réduisant ses coûts de fonctionnement.

 

 

 

 

 

 

Premier « campus Foodtech Challenge » à la Turbine

Premier « campus Foodtech Challenge » à la Turbine

L’objectif de cet événement organisé par l’agglomération de Cergy-Pontoise en lien avec le Parc du Vexin français, qui s’est déroulé le jeudi 7 avril, était d’inviter les étudiants issus des établissements d’enseignement supérieur et les entrepreneurs à proposer des solutions innovantes et durables au service de l’alimentation. Après avoir « phosphoré » sur l’agriculture du futur et la valorisation des produits locaux, 15 équipes ont été sélectionnées pour relever le défi, avant d’être départagées par le jury.

Après des mois de préparation, les 11 équipes sélectionnées dans la catégorie start-up et les quatre équipes de la catégorie étudiant se sont confrontées lors d’une journée riche en épreuves : pitch battle en trois minutes chrono, puis démo battle (30 mn pour mettre en place une démonstration ou un test de leur projet afin d’établir la preuve de concept). Enfin la dernière épreuve, le « business model canvas », a permis de démontrer la viabilité économique de leur idée en 5 mn.

Les six équipes finalistes ont défendu leur projet face à un jury d’experts, présidé par Jean-Paul Jeandon, président de la CACP et Benjamin Demailly, président du PNR. Des représentants de Métro, Michel et Augustin, Passion céréales, Harmonie Mutuelle, la Gan Assurances, ont évalué les innovations des candidats sous toutes les coutures (financières, techniques, commerciales, marketing…) avant de délibérer pour établir le classement final. Afin de faire décoller ces projets innovants, les gagnants sont repartis avec des lots coup de pouce, des dotations à hauteur de 10 000 euros, des moyens numériques  ou encore une incubation gratuite à la Turbine pendant six mois. A l’issue de cette journée intense, le jury a sélectionné six finalistes (Maison Wacols, Kikleo, Les Crémeries-Unies, Circul’Egg, Dry4Good, Max de Génie), avant d’annoncer les lauréats :

Catégorie Start-up : 

🥇 Circul’Egg

Circul’Egg est une start-up jeune et innovante qui opère dans le domaine de l’économie circulaire. Son objectif ? Récupérer les produits dérivés des coquilles d’oeufs auprès de casseries, afin de les revaloriser ! Les trois associés à l’origine de l’idée proposent ensuite, grâce à leur procédé breveté, des ingrédients à haute valeur ajoutée à de nombreuses industries, en récupérant une poudre de carbonate de calcium et une autre de membrane coquillère, ingrédients prisés par les industriels. Ces produits se destinent à l’alimentation animale, la nutraceutique (compléments alimentaires) ou encore la cosmétique. Cette jeune entreprise qui compte déjà 12 salariés, pour le moment installée à Clichy, recherche activement un site (dans le Val d’Oise), pour y implanter une usine… https://circulegg.fr/

🥈 Dry4Good

Imaginez un ingrédient végétal, déshydraté, 100% naturel, dans lequel il n’y a ni sucre ajouté, ni sel, ni colorant, ni conservateur ni autres additifs, et dont le goût serait préservé. Dry4Good l’a fait ! Passionnés d’industrie et de gastronomie, Romaric Janssen et Jean-Gabriel Dijoud ont créé cette start-up en 2019 afin de fournir aux industriels de l’agroalimentaire et de la cosmétique, aux artisans et aux marques, des ingrédients plus sains et naturels. Pour répondre à ce défi, ils ont recours à une technologie de déshydratation particulièrement innovante, développée en laboratoire. Celle-ci repose sur un procédé inédit de transformation à température ambiante qui permet de proposer une alternative à la lyophilisation. Elle apporte plus de goût et préserve toutes les valeurs nutritionnelles et la texture des produits (conservés sous forme de chips, rondelles, éclats, cubes, julienne, poudre….). Cette jeune société déploie dès 2022 un premier site industriel pilote à Saint-Ouen l’Aumône, ayant pour objectif d’assurer un passage durable du laboratoire à l’usine. Grâce à un budget de 4 millions d’euros, l’entreprise prévoir la création d’une trentaine de postes et la capacité industrielle de traiter jusqu’à trois tonnes de produits frais par jour. https://www.dry4good.fr/

🥉 Kikleo

Kikleo a pour mission de réduire le gaspillage alimentaire et d’augmenter la performance de votre restaurant en vous accompagnant dans une analyse fine et détaillée de vos pertes grâce à des outils technologiques innovants. Durant leur cursus universitaire, Martin d’Agay et Vincent Garcia prennent rapidement conscience des enjeux environnementaux actuels et tiennent à apporter leur contribution pour limiter ce changement. En septembre 2019, ils se lancent dans l’aventure entrepreneuriale en créant KIKLEO afin de lutter contre le gaspillage alimentaire, l’une des principales causes du réchauffement climatique. Aujourd’hui, Kikleo accompagne près de 20 restaurants dans le réduction de leurs pertes de la cuisine à l’assiette. L’entreprise a développé un système de caméra 3D embarquée couplé à une technologie d’intelligence artificielle. Cette reconnaissance visuelle permet de repérer chacun des aliments et d’en estimer les quantités gaspillées. L’ensemble des données ainsi récoltées est accessible directement via une plateforme client. https://kikleo.com/

❤️ Coup de cœur du jury pour La Miche

 

Catégorie étudiant :

🥇 Mon petit Bezhin, un vromage Vegan inédit fabriqué à base de jus de chlorelle

🥈 100 frites, un procédé innovant qui permet de transformer les huiles alimentaires en biodiesel

🥉 FarmPack, des fermes urbaines sur les toits des supermarchés

 

 

Gautier Ehrhard devient Directeur Général de Staci France

Gautier Ehrhard devient Directeur Général de Staci France

Le leader de la logistique de picking nomme Gautier Ehrhard, Directeur Général France. Arrivé chez Staci en septembre 2017, à la suite d’une mission de conseil externe pour le groupe, Gautier Ehrhard occupait depuis plus de quatre ans le poste de Directeur de l’organisation et des Systèmes d’information du Groupe Staci. Expert des enjeux digitaux, il est à l’initiative de la mise en place d’un plan d’actions de transformation et d’optimisation des process au niveau international.

“Depuis son arrivée, Gautier a initié de grands projets digitaux :  un nouveau front office, un socle de connexion API ainsi que l’optimisation de notre WMS… Mais il a également porté cette transformation digitale jusque dans les process et l’organisation de l’entreprise. Voilà ce qui nous a poussé à lui proposer le poste de Directeur Général de Staci France et nous sommes ravis qu’il relève ce défi.”, soutient Thomas Mortier, CEO de Staci.

La transformation digitale au cœur de toute l’entreprise

Auparavant, cet ingénieur de formation s’est illustré durant près de 20 ans dans le conseil en organisation et systèmes d’information et le digital. Fort de son expérience auprès de grands groupes industriels et bancaires et de la création d’une filiale conseil dédiée au digital, il aura mission de poursuivre la transformation numérique en route au sein du Groupe Staci et de l’insuffler à tous les niveaux de l’entreprise en France, qu’il s’agisse de commerce, de RH, de finances ou bien évidemment de production.

“Mon challenge : Conjuguer le futur antérieur de Staci en France. C’est-à-dire, reprendre l’histoire en cours et créer le futur de l’entreprise avec l’ensemble de nos collaborateurs. Au-delà du développement, j’ai la volonté de placer la communication et l’animation au cœur de l’entreprise et de m’appuyer sur la richesse de notre métier et de nos équipes pour y intégrer toutes les innovations et les découvertes pour continuer à transformer”, conclut Gautier Ehrhard, nouveau Directeur Général de Staci France.

Staci est leader sur le segment de la logistique de détail B2B et B2C, le D2C et l’e-commerce pour une clientèle de grands groupes à réseaux (retail, GMS et GSS, compagnies pétrolières, agro-alimentaire, laboratoires, chaînes hôtelières ou de restauration, banques, compagnies d’assurances, opérateurs téléphoniques, constructeurs automobiles, industrie…) et le secteur public. Staci propose des solutions logistiques sur-mesure pour les produits code-barrés (box ADSL, téléphonie, pièces détachées, accessoires, cosmétique, équipement, FMCG, high-tech, alimentaire…) et non code-barrés (PLV, merchandising, imprimés, consommables…). Le groupe dispose d’une offre de services complète grâce au savoir-faire, aux process, aux solutions digitales et au système d’information qu’elle a développés en matière de picking de détail, de mutualisation des ressources et des entrepôts, d’optimisation du transport et de financement des stocks. Il compte 62 sites en Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume Uni et Etats-Unis et a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 447M€ en 2021 avec un effectif de 2 500 collaborateurs.

www.staci.com

 

Tribunal de commerce cherche juges consulaires

Tribunal de commerce cherche juges consulaires

Le président du Tribunal de Commerce, Stéphane SCLAFERT, lance un appel aux chefs d’entreprise ou cadres dirigeants qui souhaiteraient donner de leur temps et s’impliquer au profit de la justice commerciale. Cette année encore, le tribunal cherche quatre nouveaux juges. Les candidats à l’exercice de cette fonction sont les bienvenus et peuvent adresser directement leur demande au président du Tribunal.

Vous êtes chef d’entreprise ou cadre dirigeant ? Votre entreprise est immatriculée dans le Val d’Oise ou dans un département limitrophe ? Vous êtes motivés pour vous mettre au service de justice économique ? Vous pouvez rendre service à la collectivité et permettre aux entreprises de résoudre leurs litiges et les orienter pour les aider à surmonter leurs difficultés. Devenez juge consulaire et rejoignez le tribunal de commerce de Pontoise.

Le tribunal de commerce (composé de 50 juges) est compétent pour juger les litiges entre « commerçants » (entreprises industrielles ou de services de toutes tailles, banques, commerces de détail…) mais aussi pour décider du traitement des entreprises en difficulté (sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire). Les juges élus sont des cadres dirigeants de sociétés industrielles ou commerciales, grandes et moyennes et des chefs d’entreprises moyennes et petites.

Le juge consulaire exerce sa mission à titre bénévole pendant 18 ans au maximum dans le même tribunal. Il doit avoir au moins 30 ans, la limite d’âge pour siéger étant 75 ans. Chaque juge doit pouvoir justifier d’une immatriculation personnelle au registre du commerce et des sociétés pendant 5 ans, et ne doit pas faire l’objet d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire en cours. La fonction de juge consulaire est incompatible avec tout autre mandat électif (conseiller prud’homme, conseiller municipal, départemental, régional, parlementaire…) et avec les fonctions d’avocat, notaire, huissier de justice…

Contact : 3, rue Victor Hugo, 95 300 Pontoise – Tél. : 01 72 58 75 20 – mail : p.tco-pontoise@justice.fr

 

 

Les dirigeants préoccupés par les hausses de carburant selon la CPME95

Les dirigeants préoccupés par les hausses de carburant selon la CPME95

C’est un des résultats de l’enquête (menée du 1er au 25 mars 2022 auprès de 1523 dirigeants) que la CPME a mené auprès des dirigeants de TPE-PME pour mesurer l’impact et recenser les solutions à mettre en place, face au fléau de l’envolée des prix de l’énergie et du carburant sur leur activité. En effet, près d’un dirigeant sur deux place désormais la hausse des prix de l’énergie ou du carburant en tête de ses préoccupations devant les difficultés d’approvisionnement de matières premières (21%) ou de recrutement (16%).

Autre chiffre sans appel, 71 % des dirigeants interrogés affirment être impactés par une augmentation importante des prix de l’énergie (hors carburants). Sans surprise, sont massivement concernées : les entreprises industrielles (à 76 %) et les TPE ayant souscrit des contrats d’électricité au prix du marché (pour 80 % d’entre elles).

Les répercussions de cette flambée sur les petites entreprises sont préoccupantes : la très grande majorité (86%) déplore une baisse de ses marges tandis que plus d’une sur quatre (22%) a dû se résoudre à augmenter ses prix de vente.

Plus inquiétant encore, plus d’un tiers (37%) des dirigeants interrogés indiquent « remettre en cause leur modèle économique » en raison de cette hausse des prix, près d’un sur quatre (18%) allant jusqu’à se poser la question du maintien de son activité du fait de cette situation.

Le sujet du carburant est également prégnant.  Les entreprises utilisant au moins un véhicule dans le cadre uniquement professionnel, sont touchées de plein fouet. Près de la moitié d’entre elles (46%) estiment que cette situation a eu un impact négatif sur leur chiffre d’affaires, probablement du fait de la limitation de leurs déplacements. Cela se traduit par la baisse de leurs marges (pour 93 % d’entre elles) et l’augmentation de leurs prix de vente (36 %).

Les dirigeants de TPE-PME ont donc, logiquement, cherché à se prémunir contre cette situation.  Un tiers déclare avoir acquis des équipements ou véhicules économes, ou prévoient de le faire prochainement.  Mais cela n’est malheureusement pas possible pour tous. Si les chefs d’entreprise estiment que le manque d’offre est le principal frein à l’acquisition d’équipements économes, pour les véhicules, les prix élevés constituent un obstacle important.