par admin | 16 Jan, 2018 | A la une, Actualitēs, Institutionnels
Sous la direction de la présidente du tribunal de Grande instance de Pontoise, Gwenola Joly-Coz, s’est déroulée, mercredi dernier, l’audience solennelle de prestation de serment des 116 nouveaux conseillers prudhommaux, autant d’hommes que de femmes. Parité respectée ! Ils siègeront au sein des trois conseils du ressort : Pontoise, Argenteuil et Montmorency et sont issus à parts égales du monde salarial et patronal, pour assurer l’équité et régler les litiges individuels de travail. Cette désignation s’inscrit dans un contexte de changement, une réflexion sur la transformation de l’institution pour un tribunal plus moderne.
Le justice du travail a connu des évolutions récentes qui bouleversent l’exercice professionnel. Avant la réforme : des conseillers prud’hommes élus tous les 5 ans par les salariés et les employeurs. Désormais, ils sont nommés conjointement par les ministères de la justice et du travail pour une durée de 4 ans. Pour la première fois, ces juges non professionnels n’ont pas été issus d’une élection, mais désignés par les organisations syndicales et patronales représentatives. Le gouvernement l’a souhaité en raison de la faible participation caractérisant le scrutin (25 % en 2008) et du coût de son organisation.
Par ailleurs, une série de mesures vise désormais à favoriser la conciliation, à réduire les délais de traitement, et à renforcer le statut des conseillers prudhommaux… La procédure a sensiblement évolué notamment par la création d’un bureau de conciliation et d’orientation qui a pour mission de cibler au plus vite le bureau de jugement adéquat et la création d’un bureau de jugement en formation restreinte à deux conseillers pour la résolution rapide des conflits les plus simples.
La présidente a également insisté sur l’obligation de formation initiale obligatoire, commune aux conseillers prud’hommes employeurs et salariés. « C’est donc désormais à une formation initiale et continue, dispensées par l’Etat, que vous êtes soumis. La loi prescrit que « tout conseiller prud’homme qui n’a pas satisfait à son obligation de formation initiale est réputé démissionnaire ». C’est l’Ecole Nationale de la Magistrature qui assurera cette formation, dès février 2018, avec pour objectif de professionnaliser les conseillers salariés et employeurs, en leur dispensant connaissances théoriques et techniques procédurales. Cette formation initiale de 5 jours devra être suivie dans un délai de 15 mois après la prise de fonction », a précisé la présidente.
En parallèle, une nouvelle obligation a aussi été affirmée : celle de la parité femmes/homme. « La liste de candidats, déposée par le mandataire au niveau départemental, doit être composée alternativement d’un candidat de chaque sexe » dit la loi. Je me réjouis de voir des visages féminins, tant il est vrai que l’exercice paritaire des fonctions visibles socialement est une image positive pour une société moderne qui sait mobiliser tous ses talents. »
La présidente a également évoqué la question de la déontologie qui renvoie au comportement du juge. La loi précise désormais que : « les conseillers prudhommaux exercent leur fonction en toute indépendance, impartialité, dignité et probité, et se comportent de façon à exclure tout doute légitime à cet égard. Ils s’abstiennent notamment de tout acte ou comportement public incompatible avec leur fonction. Ils sont tenus au secret des délibérations. »
Sur les quelque 200 conseillers prud’hommaux valdoisiens, 116 nouveaux ont donc fait leur entrée au sein de cette institution, sous la présidence et vice-présidences de Nathalie Mauzat et Michel Alexeef (Pontoise) ; Jean-Marc Delapina et Jean-Benoit David (Montmorency), Gael Le Faou et José Velasco (Argenteuil)
par admin | 16 Jan, 2018 | A la une, Accompagnement, Actualitēs
L’association A.P.E.S.A. Val d’Oise a été officiellement créée le 5 décembre dernier. L’Aide Psychologique aux Entrepreneurs en Souffrance Aigüe (APESA) est un dispositif d’alerte que les acteurs en contact avec des entrepreneurs en grande difficulté psychologiques peuvent activer. Ce dispositif a pour objectif la prévention du suicide chez les entrepreneurs en difficulté, mais aussi la réorientation, l’accompagnement et la prise en charge des chefs d’entreprises en situation de risque suicidaire et de souffrance morale aigüe.
Pour les artisans et chefs d’entreprise, le passage au Tribunal de commerce signifie la fin brutale d’une carrière, d’un rêve de réussite et d’indépendance, mais aussi la culpabilité, le déshonneur, la solitude. Le dispositif APESA leur permet de trouver le soutien psychologique pour les aider à surmonter cette épreuve entrepreneuriale.
Les fondateurs du dispositif APESA, Jean-Luc DOUILLARD, psychologue clinicien et Marc BINNIE, greffier associé du tribunal de commerce de Saintes, sont partis d’un constat simple : la mauvaise santé financière d’une entreprise atteint souvent la santé psychologique de nombreux entrepreneurs, petits ou grands, qui investissent non seulement des capitaux mais leur vie dans leur entreprise.
La détresse psychologique grave qui parfois résulte des échecs et s’exprime à l’occasion des audiences, lors des rencontres avec les praticiens des procédures collectives ou avec les conseils, était jusqu’à présent largement passée sous silence.
Grâce à une formation adaptée, il est possible sans dénaturer sa fonction et sans nullement devenir soi-même psychologue, avec l’accord de la personne concernée, de devenir assez simplement, d’abord une sentinelle puis un lanceur d’alerte, afin de passer un relais efficace aux psychologues spécialisés qui prendront en charge « l’inaudible et inavouable » souffrance de certains entrepreneurs défaits.
Les associations APESA, en combinant la pérennité d’une plateforme nationale et la proximité d’un réseau local leur viennent en aide afin que l’échec ne soit que la première étape d’un rebond personnel ou professionnel.
Aujourd’hui, 26 juridictions ont adopté le dispositif APESA et 15 autres ont manifesté leur intention de le mettre en œuvre. Au-delà, des chambres consulaires, des experts comptables, des organisations professionnelles rejoignent cette action.
http://www.apesa-france.com
par admin | 16 Jan, 2018 | A la une, Actualitēs, Institutionnels
Aurélien Taché, député de la 10e circonscription est venu présenté le dispositif des emplois francs aux chefs d’entreprises du Val-d’Oise chez Spem Polet à Osny (dirigé par Frédéric Anfray), à l’invitation de la CPME Val d’Oise et du Club ACE. Les emplois francs devraient permettre aux entreprises d’embaucher des personnes domiciliées dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville et permettre ainsi aux entreprises de bénéficier d’une prime de 15 000 € pour un CDI et de 5000 € pour un CDD. Début de l’expérimentation en avril. En Ile-de-France, cela concerne des quartiers de Seine-Saint-Denis, de l’agglomération de Cergy, celle de Val-de-France (Val-d’Oise) et du territoire Grand Paris Sud avec Grigny et Evry.
Aurélien Taché est venu à la rencontre des entreprises pour cerner en direct leurs besoins, leurs attentes, recueillir leurs impressions car certains contours sont encore à définir. Beaucoup de questions ont été posés et les échanges se sont révélés fructueux avec le député, très à l’écoute des remarques et de retours d’expérience des participants.
Comment ce dispositif va-t-il fonctionner ? Lorsqu’une entreprise, où qu’elle soit située, embauchera un habitant des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) en CDI, elle bénéficiera d’une prime de 15 000 euros, étalée sur les trois premières années. Une prime est également prévue pour les CDD de plus de 6 mois (2500 euros par an, limité à deux ans). « Nous croyons en ce dispositif car on ne peut se résigner à admettre 40% de chômeurs dans certains quartiers pour une adresse postale discriminante », a souligné Aurélien Taché. Ces emplois francs« nouvelle génération » seront ouverts à tous les demandeurs d’emplois issus d’un quartier prioritaire, et plus seulement au moins de 30 ans.
L’objectif est clair : faire baisser le chômage dans ces quartiers qui pâtissent d’une mauvaise image. A diplôme, âge et parcours équivalents, il apparait en effet plus difficile d’accéder à un emploi en fonction de son lieu d’habitation. Ces emplois francs sont donc une forme de discrimination positive. Emmanuel Macron table sur 20 000 embauches de ce type en 2018, puis 150 000 en 2020, lorsque le dispositif sera étendu à toute la France.
par admin | 8 Juil, 2015 | Actualitēs, Le Magazine
Le dernier numéro de Contact Entreprises, en cette période estivale, vous emmène à la découverte de l’offre hôtelière en Val d’Oise. Le panel est large et varié : le Vexin et ses chambres chez l’habitant, Roissy et son offre internationale, Enghien et les hôtels haut de gamme du groupe Barrière, mais aussi de nombreux sites historiques et châteaux pour une escapade de charme. Dans ce numéro, Alain Berrurier, « notre homme du mois », qui dirige le Comfort Hôtel d’Eragny, nous livre sa vision du secteur. A lire également Daito Kasei, entreprise japonaise spécialisée dans les pigments cosmétiques, qui vient d’implanter son usine de production à Frépillon ainsi qu’une page spéciale consacrée au salon du Bourget et toutes les dernières infos économiques…
Pour le découvrir en avant-première, cliquez sur ce lien
par admin | 29 Juin, 2015 | Actualitēs, Sortir
La Guinguette, ouverte depuis le 1er mai, accueille sa clientèle sur les quais de l’Oise près de l’office du tourisme intercommunal de Cergy Pontoise. Cette buvette est dirigée par le chef du restaurant « Les Quais », qui sert des spécialités méditerranéennes. Ludovic Aydin a été séduit par le projet proposé par la ville. L’office de tourisme et la mairie étaient en effet désireux de proposer aux Pontoisiens un nouvel endroit convivial et accueillant, pour apporter un peu d’animation en cœur de ville. Alors que la semaine s’annonce estivale, c’est le moment de tester ce nouveau lieu au pied des remparts et au bord de l’eau.
La buvette propose sur place des snacks (sandwichs, paninis ou hot dogs) pour ceux qui veulent faire une pause ainsi que des boissons chaudes ou froides à déguster sur la terrasse. Pour les promeneurs, il est aussi possible d’acheter des crêpes, gaufres et glaces à emporter.
Si l’emplacement est idéal aux beaux jours, la Guinguette aimerait pouvoir attirer les Pontoisiens tout au long de l’année et s’est aménagé un store pour protéger les visiteurs en cas de mauvais temps. Lieu de convivialité, le lieu est ouvert toute la journée de 11h à 19n pour déjeuner, goûter ou simplement s’offrir une pause café.
Renseignement 09 51 79 64 80