par Virginie Paviot | 17 Jan, 2020 | Actualitēs
Marc Chéruel-Lamy, 57 ans, a créé en 2006 la société ASIC Industries (Magny-en-Vexin). Ses multiples expériences en ont fait l’homme qu’il est devenu : un dirigeant au fort tempérament, convivial, doté d’une vraie fibre commerciale et d’un solide bagage technique. Le patron a créé son entreprise sur un “coup de tête” et s’est progressivement orienté dans le domaine du traitement de surface par impacts, pour des clients issus, notamment, de l’industrie aéronautique, spatiale, médicale, ferroviaire et sports mécaniques. Les traitements proposés : sablage fin, sablage voie humide, microbillage, shot peening, grenaillage, sablage spécifique (végétaux, média plastique), ultrason, thermo-laquage. ASIC Industries jouit d’une véritable expertise et souhaite continuer à développer son business en direct avec les grands donneurs d’ordre.
Quelles sont les grandes étapes de votre vie professionnelle ?
À 17 ans, J’ai obtenu un CAP de mécanicien tourneur outilleur et parallèlement jeunes sapeurs-pompiers volontaires. Après l’armée, je suis devenu pompier professionnel. Électrotechnicien avant de m’essayer à la vente, j’ai rejoint une grande enseigne très formatrice, où j’ai fait mes armes en que technico-commercial, et appris les rudiments du métier. Les méthodes un peu trop agressives de l’entreprise ont fini par me faire dire : “stop”. Je suis revenu à ma formation initiale en travaillant dans plusieurs entités (spécialisées dans le traitement de surface, la rectification…), en tant que chargé d’affaires. Bon vendeur, j’ai réussi à décrocher de très grosses commandes. Mon efficacité m’a valu plusieurs fois de prendre la porte : je coûtais trop cher à l’entreprise, J’ai gardé de nombreux contacts et de très bonnes relations, que j’ai réactivées quand j’ai créé la société.
Comment avez-vous décidé de vous lancer ?
En 2006, la dernière société pour laquelle j’ai travaillé a licencié tout le service commercial. Par goût du défi et du challenge, quand mon ex-patron m’a demandé ce que je comptais faire, je lui ai annoncé que j’allais monter ma boite. J’ai fait mes débuts dans mon garage de 15 m2. Un jour, un de mes contacts m’a demandé de faire sabler plusieurs pièces. La prestation s’est révélée catastrophique. J’ai décidé de faire des essais pour sauver la commande et j’ai commencé à m’intéresser de plus près au traitement de surface par impacts, sentant qu’il y avait peu d’acteurs techniques sur ce créneau. J’ai investi dans une première machine fabriquée par une société française, notre partenaire depuis le début. Les choses ont démarré assez vite, avec un premier contrat significatif : une première affaire dans le domaine de l’automobile de compétition avec le traitement de 500 jantes pour le WRC. On nous confie des éléments destinés à l’aviation civile, d’affaires et militaire, des outillages pour les moteurs M 88, CFM 56 et LEAP, ou encore des bords d’attaque d’ailes de Transall, et bien d’autres pièces à forte valeur ajoutée.
Comment se développe l’activité ?
En 2015, nous avons eu l’opportunité d’acheter un local à Magny en Vexin et investi dans de nouvelles machines. Nous avons en parallèle développé d’autres techniques avec des abrasifs écoresponsables comme l’amidon et opéré des transformations inédites sur les machines. ASIC-Industries est un des rares prestataires à proposer ce type de traitement. Nous avons une cabine pour traiter des pièces de dimensions importantes, que j’ai moi-même conçue et installée. En 2016, nous avons acquis les certifications ISO 9001 et EN 9100 version 2015 (certification aéronautique), avec l’aide de notre responsable qualité, Manuel DUVINAGE, dirigeant de la société Aéroconsult Qualité. Nous souhaitons nous lancer dans une démarche NADCAP dès 2020, et nous intervenons sur plus de 100 000 pièces par an. Notre ambition est de parvenir à toucher en direct un plus grand nombre d’utilisateurs finaux, devenir fournisseur référencé chez SAFRAN, THALES, AIRBUS… et travailler, si possible, sans intermédiaire avec ces grands comptes, de façon à leur faire réaliser des économies significatives. Bien que notre savoir-faire soit pointu, cette démarche reste compliquée quand on est une petite entreprise. Pour élargir ses domaines d’intervention, la société s’est dotée d’un atelier peinture (thermo laquage), installé dans un second bâtiment adjacent de 600 m2, acquis plus récemment. Il peut accueillir des pièces de grande dimension pouvant aller de plusieurs mètres à plusieurs centaines de kilos.
Quel est votre quotidien de chef d’entreprise ?
Piloter une société n’est pas tâche facile : on ne prend pas toujours les bonnes décisions. Les difficultés sont nombreuses : retards de paiement, banques peu arrangeantes,… J’ai la chance d’être épaulé par mon épouse, qui exerce le métier de contrôleur de gestion. Elle m’apporte son soutien et sa précieuse expertise des chiffres. Au niveau des équipes, je gère le personnel en bon père de famille. Nous travaillons sur de belles pièces, ce qui est valorisant pour les collaborateurs. Mes fils sont à mes côtés depuis les débuts et je souhaite qu’ils reprennent l’entreprise par la suite. J’aimerais continuer à embaucher des jeunes comme Evan (18 ans), récemment recruté en CDI, les former et les faire grandir en même temps que la structure.
Marc Chéruel-Lamy a plus d’une corde à son arc : fin technicien, touche à tout, passionné d’aéronautique, il ne ménage pas ses efforts. Courageux et fonceur, ce patron entier est aussi un homme affable et accueillant, une personnalité sur laquelle on peut s’appuyer pour mener à bien ses projets.
PAE de la demi-Lune – 10 rue des Frères Montgolfier – 95420 Magny-en-Vexin – Tél. 01 30 39 60 50 – http://asic-industries.fr
par Virginie Paviot | 7 Mar, 2018 | Actualitēs
Le Ministre de la cohésion des territoires, Jacques Mézard, s’est rendu lundi à la Mission locale de Cergy, puis chez Arconic Fastening System pour rencontrer le personnel, échanger avec des jeunes épaulés par la structure puis avec les représentants patronaux et notamment Olivier Boudara, directeur général de l’entreprise. Accompagné par une délégation d’élus parmi lesquels Aurélien Taché, député de la 10e circonscription du Val d’Oise, le ministre a présenté le dispositif des emplois francs, qui sera effectif dès le 2 avril dans les quartiers prioritaires de la ville dont Cergy (9 quartiers concernés) et a pour objectif de lutter contre les discriminations à l’embauche liées entre autre aux lieux de résidences.
Un temps d’échanges très riche organisé à la mission locale avec le ministre a permis aux jeunes de témoigner et d’exprimer à tour de rôle leur parcours, leurs attentes, leurs aspirations et leurs difficultés. Le ministre s’est ensuite rendu chez Arconic Fastening System (ingénierie aérospatiale), accueilli par Olivier Boudara, pour évoquer ce nouveau dispositif côté entreprise, qui permettra à l’employeur de bénéficier d’une aide financière de 5000 euros par an pendant trois an (pour une embauche en CDI). Les conditions : recruter une personne, domiciliée dans un quartier prioritaires et inscrite à Pole Emploi, sans restriction d’âge, une belle avancée. Place aussi à la simplification avec un dispositif lisible pour les entreprises.
“Nous avons accueilli une large délégation : élus, députés, préfet, CCI, représentants d’associations, MEVO, CPME…, explique le directeur d’Arconic, pour parler de l’insertion au sens large et de notre perception quant à cette nouvelle mesure. Cette incitation peut donner un coup de pouce, apporter un avantage concurrentiel. Il est intéressant que les candidats qui peuvent en bénéficier le mette en avant lors de l’entretien. D’autant que les entreprises connaissent souvent assez mal les dispositifs existants. Cela peut aussi faire raisonner la fibre RSE des entreprises, leur ouvrir les yeux sur certaines sujets. Les groupements d‘entreprise ont eux aussi un rôle à jouer pour faire passer ce messages et informer.”
par Virginie Paviot | 24 Nov, 2017 | A la une, Actualitēs
L’association 60 000 rebonds continue son déploiement dans le Val d’Oise. Mardi soir, Laurent Pillard, qui anime l’antenne départementale, et Guillaume Mulliez, président national, ont rassemblé institutionnels et chefs d’entreprise au restaurant le Pitch and Putt à Saint-Ouen l’Aumône, pour une soirée de présentation conviviale. La structure s’adresse aux dirigeants qui ont connu une liquidation, sortent KO d’une telle épreuve et ont besoin d’être accompagnés et soutenus pour repartir. Afin d’aller prêcher la bonne parole et de sensibiliser un maximum d’entrepreneurs, l’association multiplie les actions comme les conférences de partage d’expériences, ou encore des ateliers pour apprendre à retrouver confiance.
« Certains entrepreneurs en sortent totalement fracassés et n’osent plus se regarder dans le miroir. Quand le couperet tombe, ils réalisent qu’ils se sont mentis à eux mêmes et se sont enlisés. Nous travaillons avec eux pour les aider à tirer les leçons des erreurs passées, à se reconstruire afin de rebâtir un nouveau projet », souligne Guillaume Mulliez. Sujet tabou, l’échec entrepreneurial fait peur. Pourtant, subir ce type de revers n’est pas une fatalité, et peut constituer une expérience enrichissante, voire une force, pour celui qui sait le surmonter. « Échouer permet de s’améliorer. Dans les pays anglo-saxons, l’échec démontre une certaine capacité à oser et à apprendre de ses erreurs. En France, les gens ont le sentiment d’avoir un post it collé sur le front ! » Laurent Pillard le sait mieux que quiconque. Il a lui même connu un dépôt de bilan et a aujourd’hui récréé une entreprise dans le domaine de la formation, aujourd’hui en plein développement. « Pour cette raison, lorsqu’on m’a proposé de prendre une part active au sein de l’association, je n’ai pu qu’accepter. Cela me tenait vraiment à coeur. »
La structure est épaulée par des partenaires, tels que l’association Amarok qui apporte un soutien psychologique aux dirigeants, représentée mardi soir par Laure Chanselme, psychologue du travail. « Nous observons aussi que beaucoup de dirigeants de PME PMI ne font pas attention à leur santé, d’ailleurs, rien n’est prévu pour eux. Ils passent en second plan, derrière leur entreprise, s’oublient. Nous les sensibilisons aussi à cela, car le suicide chez les artisans et patrons de petites entreprises est une triste réalité, malheureusement bien moins médiatisée que le suicide – tout aussi dramatique – de salariés de grands groupes par exemple. »
Plusieurs témoignages de dirigeants en rebond et de parrains ont également animé la soirée, des hommes et des femmes qui ont évoqué avec courage leur parcours, des histoires émouvantes et touchantes, la volonté de repartir et de ne pas baisser les bras. L’objectif est maintenant de mieux faire connaitre 60 000 rebonds, qui compte aujourd’hui une vingtaine d’antennes partout en France, pour que les patrons en difficulté ne restent plus isolés.
http://60000rebonds.com
par Virginie Paviot | 31 Mai, 2017 | A la une, Actualitēs, Distinctions
Sélectionnées par la chaîne de télévision Equidia Life, pour participer au troisième « Academia challenge » de la chaîne qui met en compétition 3 équipes de cavaliers venant de 3 clubs différents d’Ile-de-France, Magnancourt, Meudon et Vigny. C’est Mallaury Paviot avec Quiproquo sous les couleurs vertes des Ecuries du Centaure et sous les conseils aguéris de son coach Audrey Le Ralier Jorelle qui remporte le challenge.
La finale a été retransmise mardi dernier 30 mai sur la chaîne.
Ils étaient quinze au départ venant des clubs de Meudon, Magnanville et de Vigny. Répartis par équipes de 5 ,
les compétiteurs ont vécu de nombreuses épreuves, et concours retransmis à l’écran chaque mardi soir de différents haras, chaque passage éliminant l’un d’eux par équipe.
Commencée en Mars dernier dans le froid hivernal, le challenge s’est terminé au domaine du château de la Bertichère à Chaumont en Vexin en présence d’un public venu des clubs pour soutenir leur Champion.
Le vainqueur Mallaury Paviot a gagné une participation à l’international tour Royal Maroco qui se déroulera en octobre prochain près de Rabat.
En attendant Mallaury Paviot participera le premier week-end de juin, au Royal Jump du chateau de Bertichère à Chaumont en Vexin.
Venez nombreux encourager notre championne.
Les Ecuries du Centaures : Audrey Le Ralier Jorelle, Chemin des Fontaines – 95450 Vigny, Picardie, France –
Tél. : 06 83 03 53 12 – http://www.ecurieducentaure.com/
par Virginie Paviot | 23 Mar, 2017 | A la une, Actualitēs
Ce concours porté par l’association CREO (l’entrepreneuriat de A à Z) en partenariat notamment avec l’Oréal, la fondation TF1 et l’institut Randstad, récompense depuis plusieurs années des jeunes créateurs d’entreprises. À l’origine lancé dans le département de Seine Saint Denis, il s’est étendu cette année au département des hauts de Seine et du Val d’Oise.
Après un premier jury de sélection à l’échelle des départements, 5 projets Val d’Oise Technopole ont été retenus parmi les 50 candidatures au niveau du territoire. Ces 5 jeunes créateurs ont pu suivre un parcours d’accompagnement spécifique au concours, entre ateliers et formations sur diverses thématiques, puis un encadrement et un coaching par des parrains issus des 3 grands groupes partenaires (TF1, L’OREAL, RANDSTAD) Une expérience unique au cours de laquelle ils ont pu, confronter leurs idées, développer leurs projets, leurs réseaux et partager des retours d’expériences très enrichissants avec l’ensemble des équipes en compétition. Au bout de cette aventure de quelques mois, une audition finale avec l’ensemble des jeunes créateurs des 3 départements, 10 minutes de “pitch”, et un grand jury les ont finalement départagés. Le 16 mars dernier, lors de la cérémonie de remises des prix, trois jeunes créateurs valdoisiens se sont distingués sur les 24 candidats finalistes et ont reçu des prix :
Catégorie “émergence” :
2e prix (2000 euros) : Maimouna Bécart CEZAME MARIAGE – https://www.facebook.com/cezamemariage
3e prix (1000 euros) : Gauthier Jencsak MAGIC TECH (Jeune diplômé ENSEA) –
Catégorie “Jeunes créateur” :
2e prix (2000 euros): Johanna Le Fauconnier et Jeremy Froeligier OUIGLAM – Coup de coeur du public : OUIGLAM https://www.facebook.com/ouiglam/