Alternance : un nouveau binôme à l’’Epicerie des Julie  

Alternance : un nouveau binôme à l’’Epicerie des Julie  

Une belle découverte que l’Epicerie des Julie, ouverte tout début octobre à Éragny, et qui compte déjà ses fidèles du vrac ! La boutique mise sur le local, le bio et le zéro déchet pour séduire ses clients, déjà nombreux à fréquenter ce commerce de proximité, pour lequel les adeptes viennent de loin ! La première épicerie vrac de l’agglomération a recruté début novembre deux jeunes alternantes, Angèle et Léa, pour accompagner l’activité et seconder Julie et Julie, duo de choc à l’origine de ce projet, né durant le premier confinement. Les idées sont nombreuses pour développer les animations, fédérer autour de la boutique, aller sans cesse chercher de nouveaux producteurs et fournisseurs, répondre aux envies des clients… Le travail ne manque pas. Nous avons rencontré sur le vif ces deux fondatrices dynamiques et souriantes – entre livraisons, clients, discussions animées, mise en place des produits et rangement des lieux… – pour évoquer l’arrivée de leurs nouvelles recrues, rendue possible, à peine un mois et demi après l’ouverture, grâce au dispositif d’aide de l’Etat, un précieux coup de pouce.

Comment est né votre projet ?
D’une amitié, de l’envie de changer de métier, d’avoir plus de temps pour nos familles mais aussi d’aller au bout de nos convictions écologiques, sociales et solidaires. Julie était secrétaire médicale mais avait fait le tour du poste. Elle venait de démarrer une formation de naturopathe. J’étais cheffe de projet pour un groupe d’assurance, un travail qui me plaisait, mais très prenant. Elle m’a convaincue et je l’ai suivie dans son projet. Accompagnées par Initiactive 95, nous avons travaillé sans relâche durant la première période de confinement pour ouvrir l’épicerie. Ici, les gens viennent avec leurs propres contenants. Il y a les puristes, qui sont dans une démarche écolo, veulent moins jeter et reprendre le pouvoir sur ce qu’ils consomment. D’autres clients sont moins engagés dans le processus mais apprécient les produits de qualité qu’ils peuvent acheter chez nous. Nous leur fournissons sur place des sacs et des contenants que nous tenons à leur disposition.

Que peut-on trouver dans la boutique ?
Il y a toute sorte de produits vendus en vrac, disposés dans des silos : céréales, fruits et légumes, pâtes artisanales, riz, pain bio, œufs, fruits secs, biscuits, crèmerie, fromages, jus de fruit, vin, bocaux, produits de beauté, savons, produits ménagers, articles faits main réutilisables… Les contenants seront tarés avant leur remplissage pour ne peser que le produit acheté. Nous travaillons avec de nombreux producteurs, maraichers et fournisseurs locaux et bio. Un gros travail de sourcing a été réalisé au démarrage. Nous restons en veille permanente pour dénicher des nouveautés ! Les clients ont souvent des demandes spécifiques auxquelles nous essayons de répondre. Cela nous permet de renouveler constamment notre offre, de fidéliser la clientèle, rendre le métier bien plus intéressant et enrichissant !

Comment avez-vous décidé de vous tourner vers l’apprentissage ?
Au cours de mes études, j’ai fait de l’apprentissage et de nombreux stages. Ces expériences en entreprise m’ont énormément apporté et se sont révélées très formatrices. Plus tard, au cours de ma carrière, j’ai eu plusieurs apprentis sous ma responsabilité. J’aime transmettre aux jeunes. On s’est dit que notre épicerie serait une bonne école. Notre cœur de métier reste la vente, tout en y associant des principes forts comme l’écologie, le zéro déchet, la solidarité… On s’est rapidement aperçu que tenir la boutique à deux serait compliqué et que l’on risquait de s’épuiser. Les aides gouvernementales nous ont convaincues de nous lancer sans attendre. Il est certain que sans ce coup de pouce, nous n’aurions pas eu les moyens de sauter le pas tout de suite. Cela n’aurait pas été envisageable à court terme. Pour le moment, nous n’avons pas assez de recul pour savoir exactement quel sera le reste à charge pour l’entreprise, mais il sera minime.

Pourquoi deux et pas une seule ?
On aime fonctionner en duo ! Nous avons recruté Angèle, 18 ans, qui suit un bachelor en développement durable et Léa, 19 ans, en BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client). Elles sont à l’école les lundis et mardis et avec nous les autres jours, mais en alternance l’une et l’autre, puisque la boutique est ouverte les week-ends. Cela nous permet de mettre en place un roulement. Nous avons construit un planning qui tourne toutes les deux semaines. Ce sont deux bons profils. Les choses se mettent en place doucement.

Quelles seront leurs missions et les savoirs que vous souhaitez leur transmettre ?
Nous allons prendre le temps de les former. Ici, nous mettons l’accent sur le sens de l’accueil. On connait bien nos clients. Ce service personnalisé est essentiel, il nous différencie. Angèle et Léa ne sont pas encore en front clients mais cela va venir. Pour le moment, nous leur avons confié des premières tâches en boutique (ranger les produits, remettre en silo…), puis progressivement, elles pourront rentrer les commandes, assurer le suivi fournisseurs et voler de leurs propres ailes. Elles sont jeunes, ne connaissent pas bien les légumes, ne cuisinent pas : nous essayons d’y remédier pour qu’elles s’imprègnent de cet univers ! Nous aimerions aussi que plus tard, elles soient force de proposition en mettant en place des partenariats avec des associations locales, avec les services développement durable des mairies, qu’elles puissent identifier de nouveaux fournisseurs… Elles pourront aussi monter des animations pour faire vivre la boutique. Il y a beaucoup de choses à imaginer. Nous espérons que cette collaboration leur plaira et qu’à terme, le développement de l’activité nous permettra de créer un emploi à plein temps.

249 Avenue Roger Guichard Place du 8 mai 1945, 95610 Éragny – facebook

    

    

 

 

MEMO : Mesures d’aide à l’embauche d’un alternant
Recruter un jeune en apprentissage ou en contrat de professionnalisation

Le montant de l’aide exceptionnelle est de 5 000 € pour un apprenti de moins de 18 ans et 8 000 € pour un apprenti majeur par contrat d’apprentissage préparant à un diplôme jusqu’au master (bac + 5 – niveau 7 du RNCP)

Modalités de versementLa gestion et le suivi de l’aide est confiée à l’Agence de Services et de Paiement. Elle sera versée mensuellement, avant le paiement du salaire de l’apprenti.

Quels employeurs ? Pour les contrats signés à compter du 1er juillet 2020 et jusqu’au 28 février 2021, cette aide sera versée : aux entreprises de moins de 250 salariés ; aux entreprises de plus 250 salariés à la condition qu’elles s’engagent à atteindre le seuil de contrats d’apprentissage ou de contrats de professionnalisation dans leur effectif en 2021, selon des modalités définies par décret (faute de quoi il faudra rembourser les sommes perçues).

Avec cette mesure, pour les entreprises, le coût du recrutement d’un salarié en contrat d’apprentissage représente un faible reste à charge : l’aide couvre 100 % du salaire de l’apprenti de moins de 21 ans et 80 % du salaire d’un apprenti de 21 à 25 ans révolus.

À noter : à l’issue de la première année d’exécution du contrat, les entreprises éligibles à l’aide unique pourront bénéficier de cette aide jusqu’à la fin du contrat.

Recruter un jeune pour un 1er emploi
Les conditions : Toutes les entreprises et toutes les associations, sans limite de taille, peuvent bénéficier de l’aide

  • Le salarié recruté doit avoir moins de 26 ans à la date de la conclusion du contrat
  • Le CDD doit être d’une durée de 3 mois minimum
  • Le contrat doit être conclu entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021
  • Le jeune doit être dans l’entreprise à partir du 1er août 2020 sur un contrat qui ne donne pas droit à cette aide à l’embauche
  • Sa rémunération doit être inférieure ou égale à 2 fois le Smic, soit 3 079 € mensuels
  • L’employeur ne doit pas percevoir d’autre aide de l’État pour ce salarié
    Par exemple, l’employeur n’a pas droit à l’aide à l’embauche des moins de 26 ans pour un contrat d’alternance (apprentissage ou contrat de professionnalisation). En revanche, elle pourra être versée si le jeune est embauché après son alternance.
  • Le poste concerné par l’embauche ne doit pas avoir fait l’objet en 2020 d’un licenciement économique


Le Montant de l’aide :
L’aide est d’un montant maximum de 4 000 € par salarié de moins de 26 ans. Le montant est calculé proportionnellement au temps de travail et à la durée de ce contrat. Il ne prend pas en compte les périodes d’activité partielle, ni les absences non rémunérées. L’aide est versée par tranche de 1 000 € maximum chaque trimestre, pendant 1 an maximum.

Durée et modalités du dispositif :

  • Ce dispositif est valable jusqu’au 31 janvier 2021.
  • Il concerne les contrats conclus entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021.
  • Cependant, les demandes pour obtenir l’aide peuvent être déposées pendant 4 mois après cette date, soit jusqu’au 31 mai 2021
  • L’employeur a un délai de 4 mois à partir de la date de l’embauche pour déposer sa demande d’aide.
    Il doit déposer sa demande d’aide sur une plateforme en ligne de l’État qui ouvrira le 1er octobre 2020.

https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/relance-activite/plan-1jeune-1solution/

 

 

Témoignage : la société saint-ouennaise VOTP fait appel au GEIQ IdF

Témoignage : la société saint-ouennaise VOTP fait appel au GEIQ IdF

Basée à Saint-Ouen l’Aumône, cette PME fait partie d’un groupe de formation Travaux Publics, initié par le syndicat des TP du Val d’Oise SVOETP, lui-même adhérent au GEIQ. C’est par cet intermédiaire que l’entreprise d’une trentaine de salariés, spécialisée dans les travaux d’assainissement et de voirie, est entrée en relation avec le groupement et a pu embaucher le jeune Musa Abdelmula. Chargé d’exploitation au sein de l’entreprise, Rodolphe Dequatre est à l’origine de ce recrutement, qui colle parfaitement aux attentes de la PME. Il nous explique la manière dont s’est déroulé le processus.

 

Comment s’est orchestrée la mise en relation avec le GEIQ ?
Notre dirigeant appartient au Syndicat Val d’Oisien des entreprises de TP, qui organise des rencontres régulières, pour évoquer des sujets communs, comme les problématiques liées à l’emploi. Le BTP est un secteur sinistré : la main d’œuvre qualifiée est difficile à trouver. En relation avec le GEIQ IDF, le Syndicat nous a permis de participer à une table ronde pour identifier des candidats, en mode “speed meeting”. Nous avons répondu présents. J’y ai pris part avec un autre chargé d’affaires de l’entreprise.

Quels critères privilégiez-vous ?
On ne cherche pas uniquement des profils qualifiés, mais plutôt du savoir-être, du courage, de la ponctualité, de la motivation, des qualités essentielles ! On ne s’occupe pas du passé des candidats, mais de ce qu’ils souhaitent faire de leur avenir. Nous avons en permanence des postes ouverts chez nous : manœuvre, poseur – canalisateur, maçon, VRD, conducteur d’engins, chef d’équipe, chef de chantier, géomètre… Nous avons senti chez Musa l’envie de nous rejoindre.
Lors de l’entretien, il a fait preuve de transparence : sans qualification particulière, il avait déjà eu quelques expériences dans le bâtiment. De ce fait, il savait à quoi s’attendre et n’avait peur ni des horaires, ni des conditions de travail en extérieur. Finalement, ce choix s’est avéré le bon. Musa a démarré de zéro mais a beaucoup appris. Il évolue depuis plusieurs mois avec nous, le courant passe bien. Le chef de chantier qui le suit en est très content. Quand sa formation de 12 mois se terminera, il y aura très probablement des perspectives d’embauche qui l’attendent.

Quels avantages le GEIQ apporte-t-il ?
Les équipes du GEIQ assurent le suivi et l’encadrement des salariés, en plus de celui réalisé par l’entreprise dans le cadre de son activité. Musa bénéficie d’une formation, un vrai plus qui va lui permettre de valider ses acquis, de se confronter à autre chose qu’à l’univers de l’entreprise. C’est aussi une manière de le fidéliser. Administrativement, les démarches sont réellement simplifiées pour l’entreprise. Les GEIQ ne sont pas connus de toutes les entreprises mais proposent un service et une expérience réellement intéressantes pour les PME en mal de candidats.

VOTP –  20, avenue du Fief – 95310 Saint Ouen L’Aumône – Tél. : 01 34 64 61 13

 

Lire également le témoignage de Karine Heudre du GEIQ Ile-de-France 

 

Embaucher par l’intermédiaire d’un GEIQ : une alternative gagnante    

MEMO : pour aller plus loin  

Le GEIQ : Une démarche collaborative pour recruter et former 

Définition du GEIQ
“Le GEIQ est un Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification, une association pilotée et gérée par ses entreprises adhérentes …Le GEIQ organise des parcours d’inclusion économique adaptés aux besoins des salariés et des entreprises adhérentes en favorisant l’insertion et la qualification de publics éloignés de l’emploi” (Source : fédération française des GEIQ). L’appellation “GEIQ”, régie par un décret du ministère du travail, est renouvelée tous les ans.

Les modalités de la démarche collaborative

  • L’entreprise accueille le salarié mis à sa disposition par le GEIQ dans le cadre d’un contrat en alternance. Elle permet au salarié d’assister aux formations prévues dans le parcours d’insertion bâti par le GEIQ. Elle peut recruter le salarié en fin de parcours.
  • Le salarié est rémunéré par le GEIQ qui facture sa présence à l’entreprise. Il est suivi par le GEIQ du début à la fin et bénéficie d’un accompagnement social si nécessaire.
  • L’OPCO associé en amont finance en grande partie les formations du parcours du salarié.

 

Quelles entreprises ? Toutes entreprises rencontrant des difficultés de recrutement et qui adhèrent au GEIQ.

Quels publics ? Tout public souhaitant acquérir une qualification et un emploi.

Quels contrats ? Des contrats en alternance, principalement le contrat de professionnalisation, d’une durée de 6 à 24 mois.

Quels secteurs d’activité ? Tous les secteurs d’activité à forte demande de main d’œuvre

Sur quels territoires ? Partout en France

 

 

 

Embaucher par l’intermédiaire d’un GEIQ : une alternative gagnante    

Embaucher par l’intermédiaire d’un GEIQ : une alternative gagnante    

Karine HEUDRE est directrice du GEIG IDF, groupement francilien d’employeurs, spécialisé dans le domaine du bâtiment, des travaux publics et de l’énergie. Comme les 170 GEIQ déjà existants dans l’hexagone, ce collectif joue le rôle d’un service RH externalisé  au profit des entreprises adhérentes. Les GEIQ existent dans des domaines d’activités diverses, souvent en tension, afin d’aider les entreprises à trouver des collaborateurs, tout en favorisant un public prioritairement éloigné de l’emploi. Encore mal connus, ces groupements font preuve d’une redoutable efficacité : ils répondent aux besoins de secteurs où les recrutements s’avèrent souvent délicats et offrent des opportunités de formation et d’embauche à des candidats peu ou pas qualifiés.
Elle nous en explique le fonctionnement.

 

Un GEIQ, qu’est-ce que c’est ?
Le groupement est une association d’entreprises adhérentes, qui en assurent la direction, fixent les orientations, tout en bénéficiant de ses services et prestations. Les entreprises qui prennent part à ce projet associatif parient sur le potentiel de candidats pour résoudre leurs problématiques de recrutement. A l’origine, le GEIQ a été créé par Vinci, rapidement rejoint par d’autres grands groupes du BTP, avant de s’ouvrir à des PME – PMI. Nous gérons actuellement quelque 200 salariés.

Concrètement, de quelle manière le GEIQ intervient-il en support de l’entreprise ?
Pour remplir ses missions, le GEIQ s’appuie sur une équipe de permanents. Lorsqu’une entreprise adhérente exprime un besoin, le collectif engage des démarches, en mobilisant les acteurs de l’emploi du territoire (Pôle Emploi, missions locales, tissu associatif…) et effectue une pré-sélection. Les candidats identifiés et retenus suivent ensuite un parcours de formation sur-mesure (dans le cadre d’un contrat de professionnalisation ou d’apprentissage de 6 à 24 mois). Celui-ci est signé avec le GEIQ, qui porte le risque et prend en charge tout l’aspect administratif. Le programme de formation proposé répond précisément aux besoins de l’employeur et permet au salarié d’acquérir des savoir-faire inhérents à son poste. Ces parcours modulaires adaptés, élaborés avec des centres de formation partenaires, permettent la plupart du temps d’obtenir une qualification reconnue par la convention collective. A l’issue de cette période d’accompagnement et de mise à disposition, les entreprises ont la possibilité d’embaucher directement le salarié si elles le souhaitent et ainsi de reprendre la main.

Et côté salarié ?
Nous assurons un accompagnement à la fois professionnel et social. Des difficultés peuvent venir se greffer, au niveau familial, financier, médical… Certains ont des problématiques de logement, de transport, d’autres sont sous main de justice, autant de freins à lever… Nous avons aussi des jeunes réfugiés, avec lesquels il faut briser la barrière de la langue. Pour autant, et bien que 70% des publics concernés soient sans diplôme, tous ont la volonté commune de s’investir pour obtenir un vrai métier. Nos chargés de mission les suivent, à la fois en entreprise – où ils sont chapotés par un tuteur – pour s’assurer de leur intégration, de leur progression – mais aussi dans leur quotidien, afin de les aider à surmonter d’éventuelles difficultés personnelles. Si besoin, nous mettons en place une préparation opérationnelle à l’emploi, dispositif préalable au contrat d’alternance. Chaque formation est étudiée en privilégiant des programmes basés sur l’apprentissage par le geste, plutôt que la théorie. Nos équipes sont toujours présentes aux côtés des salariés pour les remobiliser quand elles sentent une baisse de motivation. Cet accompagnement personnalisé tout au long du parcours permet sa réussite.

Et au terme du contrat ?
En 2019, 79% des salariés ont été embauchés par l’entreprise à l’issue de leur contrat. Pour une grande majorité, la sortie est positive et l’aventure se poursuit. Pour ceux qui n’auraient pas pu se voir proposer un CDD ou un CDI par leur employeur, nous avons créé un GEC, structure qui accueille les salariés ayant été formés par le GEIC, mais toujours à la recherche d’une mission. Ils sont remis à la disposition d’autres entreprises adhérentes, sans besoin de nouvelle formation.

Le GEIQ est-il actif dans le Val d’Oise ?
Le groupe Bouygues, adhérent au GEIQ IdF, nous a déjà mobilisés sur plusieurs chantiers, notamment celui du Tribunal de Grande Instance de Paris, et plus récemment, celui des Trois Fontaines, qui imposait un certain nombre de clauses sociales. Les besoins identifiés étaient ciblés sur le gros œuvre, avec, notamment, des postes de coffreurs bancheurs. Huit personnes ont été retenues à l’issue des sélections, avec la perspective d’un titre professionnel en fin de contrat. Nous travaillons également avec la société VOTP, par l’intermédiaire du syndicat des Travaux Publics du Val d’Oise (lire témoignage ci-contre).

Contacts : Karine Heudre – GEIQ Ile de France au 01 79 63 81 40 – kheudre@geiqidf.fr

 

Dans le département, d’autres groupements sont actuellement à l’étude, avec la création d’un GEIQ Industrie en réflexion. L’objectif est de répondre à la pénurie de main d’œuvre qualifiée que connait le secteur. Le projet est mené par la Plateforme d’Appui RH qui a déjà initié des solutions de formation sur-mesure à destination des industriels, pour répondre à leurs besoins spécifiques. La plateforme d’appui RH souhaite aujourd’hui aller plus loin en formalisant un GEIQ, de manière à pérenniser ce type d’actions. Le projet mobilise plusieurs industriels, intéressés par la démarche. L’étude devrait se terminer en février 2021 pour un démarrage effectif au printemps 2021. 

Tatiana CORREIA : Chargée de projets – Appui aux PME Industrielles – Plateforme d’Appui RH au  01 34 41 70 87 – t.correia@associationavec.fr

 

A lire également le témoignage de VOTP 

 

Témoignage : la société saint-ouennaise VOTP fait appel au GEIQ IdF

 

MEMO : pour aller plus loin  

Le GEIQ : Une démarche collaborative pour recruter et former 

Définition du GEIQ
“Le GEIQ est un Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification, une association pilotée et gérée par ses entreprises adhérentes …Le GEIQ organise des parcours d’inclusion économique adaptés aux besoins des salariés et des entreprises adhérentes en favorisant l’insertion et la qualification de publics éloignés de l’emploi” (Source : fédération française des GEIQ). L’appellation « GEIQ », régie par un décret du ministère du travail, est renouvelée tous les ans.

Les modalités de la démarche collaborative

  • L’entreprise accueille le salarié mis à sa disposition par le GEIQ dans le cadre d’un contrat en alternance. Elle permet au salarié d’assister aux formations prévues dans le parcours d’insertion bâti par le GEIQ. Elle peut recruter le salarié en fin de parcours.
  • Le salarié est rémunéré par le GEIQ qui facture sa présence à l’entreprise. Il est suivi par le GEIQ du début à la fin et bénéficie d’un accompagnement social si nécessaire.
  • L’OPCO associé en amont finance en grande partie les formations du parcours du salarié.

 

Quelles entreprises ? Toutes entreprises rencontrant des difficultés de recrutement et qui adhèrent au GEIQ.

Quels publics ? Tout public souhaitant acquérir une qualification et un emploi.

Quels contrats ? Des contrats en alternance, principalement le contrat de professionnalisation, d’une durée de 6 à 24 mois.

Quels secteurs d’activité ? Tous les secteurs d’activité à forte demande de main d’œuvre

Sur quels territoires ? Partout en France

www.Lesgeiq.fr

www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000031047402&categorieLien=id

(Arrêté du 17 août 2015 relatif aux modalités de reconnaissance des groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification) »

 

Cergy-Pontoise : le forum de l’emploi se tiendra le 15 octobre

Cergy-Pontoise : le forum de l’emploi se tiendra le 15 octobre

Le Forum intercommunal de l’emploi, de la formation continue et la création d’entreprise de Cergy-Pontoise se tiendra le jeudi 15 octobre 2020 au Pôle Sportif Maradas-Joël Motyl à Pontoise. Cet événement est une occasion pour les entreprises de faire connaitre ses besoins en recrutement et de découvrir un vivier de compétences.  Pour les chercheurs d’emploi, c’est l’opportunité de trouver un job, d’envisager une formation continue ou d’aller plus loin dans son projet de création d’entreprise et de se faire accompagner.  

Chaque année, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, les villes de l’agglomération, les acteurs locaux de l’emploi, de la formation et de la création d’entreprise unissent leurs forces pour proposer un forum qui favorise le rapprochement de l’offre d’emploi locale et des actifs du territoire.

Les différents espaces sont organisés sous forme d’un parcours ponctué de grandes étapes clés. Après avoir été accueilli et orienté, le visiteur peut structurer son projet professionnel (acteurs de l’emploi, village jeunesse, organismes de formation …), perfectionner sa candidature (atelier amélioration de CV, simulations d’entretien) puis rencontrer les recruteurs ou échanger sur son projet de création d’activité avec les partenaires de la création d’entreprise.

Inscriptions pour les entreprises auprès de la Direction du développement économique et de l’enseignement supérieur Aldjia BITAM, chargée de mission emploi aldjia.bitam@cergypontoise.fr – 01 34 41 91 77 

Crise sanitaire : ne pas faire l’impasse sur la mise à jour des documents de prévention des risques

Crise sanitaire : ne pas faire l’impasse sur la mise à jour des documents de prévention des risques

COVID 19, les bons réflexes de gestion de crise : s’outiller d’un Plan de Continuité d’Activité (PCA), actualiser régulièrement le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP) et le Plan de sécurité et de protection de la santé (PPSPS). En cas de crise majeure (sanitaire, climatique,…), ou d’événements perturbateurs, le Plan de Continuité d’activités, le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels et le Plan de sécurité et de protection de la santé permettent à l’entreprise maintenir les activités essentielles et de veiller à la santé de ses salariés. Souvent complémentaires, s’ils s’opposent, la sécurité des salariés l’emporte toujours sur les autres considérations.

Le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels est obligatoire (amende de 1500 € en cas de manquement). L’entreprise liste et classe l’ensemble des risques encourus dans l’exercice de l’activité et les propositions d’actions à mettre en place « pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et morale des travailleurs » (article L. 4121-1 du code du travail). Il est consultable par les salariés, les instances représentatives du personnel (CSE) ; qui peuvent être associées en amont ; les services de santé au travail et l’inspection du travail.

Le Plan de continuité d’activité n’est pas obligatoire. C’est un document stratégique et de planification qui identifie les procédures à mettre en œuvre pour maintenir l’activité en période de crise.

Qui est concerné ? Toutes les entreprises, associations et organisations privées ou publiques.

Comment procéder ? Le DUERP doit être actualisé une fois par an SAUF changement de situation ou circonstances particulières, telles que la pandémie de COVID 19. Il peut prendre alors la forme d’une note, jointe à la DUERP, identifiant les situations professionnelles avec risque de transmission du virus et les mesures de prévention et de protection pour éviter sa propagation et les mesures disciplinaires en cas de manquement.

A savoir à minima :

– Respecter impérativement les règles de distanciation et les gestes barrière

– Limiter au strict nécessaire les réunions. La plupart peuvent être organisées à distance. Les autres doivent être organisées dans le respect des règles de distanciation

– Limiter les regroupements de salariés dans des espaces réduits

– Annuler ou reporter  les déplacements non indispensables

– Adapter au maximum l’organisation du travail par exemple mettre en place la rotation des équipes.

Le PCA, est élaboré en 3 étapes principales : identification des activités essentielles et des objectifs de sécurité, cartographie des risques, définition de la stratégie de continuité de l’activité. Il peut se décliner par services ou par métiers. Il est régulièrement actualisé. Il fait l’objet d’une norme ISO 22301.

Le plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) est un outil de prévention des risques obligatoire. Il est régi par les articles R4532-56 à R4532-74 du code du travail. Le PPSPS est un document qui permet d’évaluer les risques professionnels pour les entreprises travaillant sur un chantier.

Cet outil précise les mesures prises par l’entreprise pour assurer la sécurité, l’hygiène et les mesures de secours et d’évacuation sur le chantier. Chaque entreprise est responsable de la sécurité de son propre personnel et de ses propres matériels,le PPSPS permet d’identifier les risques liés aux travaux et de définir la manière dont ils seront exécutés afin de protéger les collaborateurs d’entreprise.

Les chefs d’équipe et les chefs de chantier s’en servent pour communiquer sur la sécurité auprès de leurs opérateurs. Comme le PPSPS s’adresse à tous, il est tenu à disposition sur le chantier pour que tous les intervenants puissent y trouver les informations dont ils ont besoin.

Qui est concerné ? Les entreprises qui interviennent en coactivité avec plusieurs entreprises sur des chantiers (BTP notamment)

Comment procéder ? Le PPSPS est établi par l’entreprise de travaux et doit être adressé sousun délai de 30 jours après la signature du contrat par le maître d’ouvrage au coordonnateur de travaux (coordinateur SPS) et au maître d’ouvrage. (Le délais est ramené à 8 jours pour les travaux de second œuvre).

Le PPSPS est nécessaire et obligatoire dans deux cas. 1er cas : les chantiers où interviennent plusieurs entreprises en même temps (Co-activité de différents corps de métier) lorsque le chantier fait l’objet d’une déclaration préalable car il dure plus de 30 jours et nécessite plus de 20 personnes ou bien avec plus de 500 hommes-jour (effectif/jour cumulé sur la durée du chantier) ou que le chantier nécessite des travaux avec des risques particuliers (liste exhaustive détaillée par l’arrêté du 25 février 2003). 2e cas : Chantiers réalisés par une seule entreprise dont la durée est supérieure à 1 an avec un effectif supérieur à 50 hommes pendant plus de 10 jours consécutifs.

 

Pour aller plus loin :

  • Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP) :

https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/proteger-les-travailleurs/article/fiches-conseils-metiers-et-guides-pour-les-salaries-et-les-employeurs

https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/

https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-national-de-deconfinement.pdf

http://www.val-doise.gouv.fr/Actualites/COVID-19-Mesures-et-declarations-officielles#

  • Plan de continuité d’activité (PCA) :

https://www.economie.gouv.fr/files/hfds-guide-pca-plan-continuite-activite-_sgdsn.pdf

https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/directions_services/politique-et-enjeux/entrepreneuriat/Guide-PCA-en-cas-de-crise-majeure.pdf

  • Plan de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) :

https://www.preventionbtp.fr/Documentation/Explorer-par-produit/Information/Dossiers-prevention/Le-plan-particulier-de-securite-et-de-protection-de-la-sante-PPSPS

https://www.capeb.fr/actualites/ppsps-dans-quel-cas-les-entreprises-doivent-elles-le-fournir

  • Votre accompagnement RH :

www.plateformeappuirh.com

 

Lire le témoignage de la société ASTC

ASTC : solide malgré la crise

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COVID 19, les bons réflexes de gestion de crise : se faire accompagner par des acteurs experts

COVID 19, les bons réflexes de gestion de crise : se faire accompagner par des acteurs experts

En raison du confinement obligatoire déclarée le 16 mars 2020, l’activité économique des entreprises a été fortement impactée, les obligeant à démontrer leur capacité de résilience. Leur potentiel stratégique ayant été mis à rude épreuve, les entreprises se sont appuyés sur des acteurs ou des dispositifs capables de les accompagner tout au long de la crise mais également au sortir de cette crise.  
Quels sont ces acteurs ou ces dispositifs d’aide ?
 Les acteurs RH

En cas de difficulté, le service des ressources humaines est le premier levier sur lequel une entreprise peut s’appuyer. En pleine crise sanitaire, de nombreuses entreprises ont cessé leurs activités, mis en place le télétravail ou encore fait appel au chômage partiel. Enfin, depuis l’annonce d’un déconfinement, l’organisation d’un retour en poste progressif des salariés pour un retour à une activité normale nécessite la mise à jours de certains documents RH (DUERP, PPSP) et stratégique (PCA). Les acteurs RH sont garants de la bonne mise en œuvre de ces diverses solutions et de la mise à jour de ces documents. Le rôle des RH est primordial pour une entreprise.  

Les experts comptables

Le confinement obligatoire déclarée le 16 mars 2020 a fortement impactée la santé économique des entreprises. Ne pouvant honorer leurs carnets de commandes ou ayant perdu des marchés, certaines entreprises ont dû mettre la clé sous la porte.

Parmi les acteurs pouvant aider à faire face à une période de crise, l’expert-comptable, véritable pont entre l’administration (banques, assurances, URSAFF, etc.) et les entreprises, permet d’anticiper les difficultés financières et de minimiser les répercussions néfastes sur la santé économique.

Le temps partagé

Le temps partagé permet aux entreprises de bénéficier d’une expertise externe pour répondre à un besoin de main d’œuvre spécifique. En période de crise ou non, ce dispositif offre notamment la possibilité aux TPE et PME qui n’ont pas de service RH en interne de faire appel à un Directeur des Ressources Humaines (DRH) à temps partagé. Le DRH vient en appui au cours de missions spécifiques.  Les thématiques d’intervention sont par exemple la tenue des entretiens professionnels annuels, la mise en place des instances représentatives du personnel, la mise en place du plan de formation, etc. Au cours de la crise sanitaire, de nombreuses PME ont fait appel à des experts RH pour accompagner la cessation d’activité, la mise en place du télétravail ou encore du chômage partiel.

La Plateforme d’Appui RH de Cergy

Le service de Plateforme d’Appui RH de l’association AVEC,offre un accompagnement RH gratuit aux TPE et PME du territoire. Elle organise des ateliers et des formations RH, animés par des experts RH sur l’ensemble des thématiques clés des ressources humaines. Au cours de la crise sanitaire, les webinaires sur la mise à jour du DUERP et la mise en place du PCAont rencontré un franc succès. L’équipe de la Plateforme d’Appui RH intervient également au cas par cas auprès des entreprises en fonction de leur demande. Son rôle est également d’orienter les entreprises vers des experts RH reconnus en fonction du besoin.

Qui est concerné ?

 Toutes les entreprises, associations et organisations privées ou publiques sont concernés.

Comment procéder ?

Lorsqu’une entreprise ressent le besoin d’un accompagnement, elle peut se retourner vers un acteur du territoire ou des dispositifs d’aide.

Pour aller plus loin :
  • Le temps partagé:

https://www.pole-emploi.fr/employeur/des-conseils-pour-reussir-vos-re/et-si-vous-optiez-pour-du-person.html

https://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/temps-de-travail/article/le-travail-a-temps-partage

https://www.brasdroitdesdirigeants-rh.com/nos-agences/argenteuil/

https://www.geyvo.fr/

Inscriptions aux webinaires de la Plateforme : https://www.plateformeappuirh.com/?post_type=tribe_events

 

Lire le témoignage de Salomé Bayemi, Directrice des Ressources Humaines Externalisée, membre du réseau national Bras Droit des Dirigeants, et de Dominique Choisat, dirigeant de la société MCI

RH externalisée en temps partagé : une fonction support précieuse pour les TPE/PME