Les 600 000 euros de subventions obtenus par le Plan de Relance permettent à la manufacture de haute-couture de lancer la construction d’une deuxième usine de confection de vêtements à Groslay. L’entreprise familiale va ainsi quadrupler sa surface disponible et double son effectif. Installée dans le Val d’Oise depuis deux ans, la PME fondée en 1994 confectionne en sous-traitance des vêtements de prêt-à-porter pour des marques de luxe, et, depuis le premier confinement, des équipements de protection individuels (masques, tuniques…).
La subvention obtenue dans le cadre du Plan de relance va lui donner l’opportunité de moderniser tout son parc de machines et d’entamer la construction d’une nouvelle usine de 3 500 m2 dans la ZAC des Monts du Val d’Oise, à Groslay. L’entreprise souhaite à terme lancer sa propre marque, dans le domaine des vêtements de travail pour les compagnies aériennes et l’hôtellerie notamment, tout en conservant ses contrats de sous-traitance pour les marques de luxe. Cette nouvelle activité sera possible grâce à la nouvelle usine et au doublement de l’effectif prévu dans les trois ans, qui fera passer l’entreprise de 20 à 40 salariés.
La société, créée par David Bassot, épaulé par ses deux fils, Jean-Christian et Paul, Bassot vient par ailleurs d’obtenir le label France terre textile, le label de la fabrication française, suite à une démarche entamée il y a plusieurs mois. Ce label, le plus exigeant du secteur textile, requiert au moins 75% des opérations de production (du fil à l’article fini) réalisées en France, une chaine de production agréée et engagée socialement, écologiquement, qualitativement ainsi que la traçabilité des produits labellisés.
L’investissement d’Ouragan s’inscrit dans un quartier de plus de 31 000 m² à Groslay : un hôtel, une brasserie, un pôle santé et bien-être, une crèche, un hôtel d’entreprises et des bureaux vont voir le jour dans la zone d’activités des Monts-du-Val-d’Oise. L’agglomération Plaine-Vallée, la Ville de Groslay (Val-d’Oise) et la Semavo viennent de désigner le groupe Essor pour la réalisation de cet espace complémentaire de la Zac, dont la première phase d’aménagement a été lancée en 2018. Située à l’emplacement d’une friche qui a été occupée par des activités polluantes, la Zac va comporter un programme immobilier modulable accueillant bureaux, ateliers de production et entrepôts. Bousculé en 2020 par la crise sanitaire, ce programme offre désormais toute une gamme d’espaces adaptés au travail hybride. 30 % d’acquéreurs ont déjà été identifiés.