Olivier Dussopt, Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, s’est rendu vendredi à Argenteuil, sur le site de l’entreprise Univeira, pour un déplacement consacré aux enjeux de recrutement et de formation. Le Ministre était accompagné de Thibaut GUILLUY, haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, chargé de préfigurer France Travail. La société Univeira est spécialisée dans la production d’outils sur-mesure dédiés à la maintenance aéronautique et ferroviaire. Son dirigeant, Frédéric de Oliveira, directeur général de l’entreprise, porte un projet de création d’une école de production à l’horizon 2023, destinée à la formation de jeunes du territoire au métier de technicien d’usage (CAP et BAC Pro).
Depuis 2016, la société travaille les plus grandes entreprises françaises du ferroviaire et de l’aéronautique (SNCF, RATP, Airbus ou Safran). Depuis le départ, la société s’est impliquée dans une démarche d’insertion par l’activité économique, soucieuse de l’amélioration des conditions de travail des salariés. Frédéric de Oliveira, directeur général de l’entreprise, est déjà engagé dans la création d’une première école de production, Iron Académy à Stains, qui forme des jeunes à 15 à 18 ans au CAP Métallerie, et dont il est trésorier. La volonté commune, portée par plusieurs entreprises argenteuillaises (comme Safim, CFP), est de créer une seconde antenne pour former des techniciens d’usinage. Les dirigeants impliqués planchent depuis un an et demi sur ce projet, soutenus par les collectivités, la région et l’Etat, comme en témoigne la visite ministérielle de vendredi, avec l’objectif de pouvoir démarrer en septembre 2023. Des locaux ont déjà été identifiés au Val d’Argent. Le processus de création est en cours et si le dossier est entériné en octobre, le chantier pourra être rapidement lancé. « Ce sont des métiers en tension, souligne Frédéric de Oliveira. Nous voulons proposer à ces jeunes de suivre un cursus beaucoup plus opérationnel et adapté, avec un maître formateur, dont les deux tiers du temps seront consacrés à la pratique. Un premier groupe d’une douzaine de jeunes sera concerné. Nous souhaitons également, à travers cette future école, montrer une image plus attractive de ces métiers. «