La présidente du Conseil départemental, Marie-Christine Cavecchi, a prononcé ses vœux aux forces vives du département lundi 13 janvier, au Dôme de l’Essec, en présence de près de 300 personnalités, avec le dynamisme et l’engouement qu’on lui connait. Un discours résolument tourné vers l’avenir, malgré une année 2019 ponctuée de batailles (parfois perdues), dont celle d’Europa City, et d’inquiétudes concernant, par exemple, et l’avenir de la ligne 17 du Métro du Grand Paris. Mais aussi de beaux projets à venir et des perspectives budgétaires beaucoup plus saines pour le Val d’Oise, après des années d’efforts payants.
La présidente a évoqué en préambule une phrase d’Albert Camus, reflétant sa vision du monde actuel : « chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »
Et d’ajouter : « Mais je préfère la saine fatigue des combats qu’on mène à la vaine lassitude de la plainte perpétuelle, et je préfère les promesses de l’avenir aux déconvenues du passé. Nous sommes le département le plus jeune de France. A l’égard de cette jeunesse, nous avons des devoirs : celui de nous montrer résilients, de nous battre avec énergie, avec dynamisme, avec volonté, pour son futur, pour notre futur. »
Parmi les nombreux points mentionnés, Marie-Christine Cavecchi a évoqué le Fonds de Solidarité et d’Investissement Interdépartemental, créé entre les 7 Départements franciliens, représentant 150 millions d’euros mutualisés tous les ans entre tous les Départements pour soutenir le rééquilibrage de l’investissement en Ile de France. « Concrètement, dans le Val d’Oise, ce Fonds servira à accélérer nos investissements dans nos grandes infrastructures de déplacements, je pense notamment à notre Plan Vélo que nous avons voté récemment. Il servira aussi pour le développement de notre offre d’enseignement supérieur, dans l’éducation, ou encore dans nos projets liés à l’environnement comme nos sanctuaires de biodiversité. Ce sont plus de 10 millions d’euros qui y ont été consacrés au bénéfice net du département du Val d’Oise en 2019 et près de 13 millions qui sont attendus pour cette année. »
Parallèlement, de nombreux projets pour l’entreprenariat ont été menés en 2019 : lancement des nouveaux espaces de l’Abbaye de Maubuisson à Saint-Ouen l’Aumône, dédiés à l’entreprenariat dans les domaines de l’art, première pierre du Campus 2020 de l’ESSEC, à Cergy, première pierre des futurs locaux de l’ITESCIA, notre école de l’I-Management de Pontoise, inauguration de la Turbine, le vaisseau amiral dédié à l’innovation et à la création d’entreprises…
La présidente a bien sûr évoqué le projet Europa City et la déception suscitée par son abandon, mais a réaffirmé sa volonté de se battre pour continuer à porter le département. « Valérie Pécresse a mis 1 milliard d’euros sur la table pour lancer un plan d’urgence et développer les projets du Val d’Oise. Elle soutient sans réserve la réalisation de la Ligne 17 du Métro du Grand Paris jusqu’au Mesnil Amelot. Elle soutient également la réalisation du débranchement de la Ligne H au niveau du hub de Saint Denis Pleyel qui regroupera les dessertes des Ligne 14, 15, 16 et 17 du futur Métro, ainsi que le RER D. Elle s’est engagée à ouvrir deux dossiers de transports ferrés, celui de la prolongation du T5, et celui du T11, d’Epinay vers Sartrouville, en passant donc par Argenteuil et par Bezons. Son appui était indispensable, il est désormais acquis et cela est inestimable pour notre Département. »
Mais aussi des actions dans le numérique…
« Parmi les magnifiques projets portés dans le Val d’Oise de façon collective et qui produisent des résultats décisifs, il y en a un qui n’est certes pas nouveau mais qui est tellement structurant et nous remplit d’une telle fierté que je ne peux pas ne pas l’évoquer. Il s’agit bien entendu de la fibre et du Très Haut Débit pour tous. Car l’année 2020 est le terme de la promesse que nous vous avions faite pour l’achèvement du déploiement sur l’ensemble de notre département. »
et l’environnement…
En novembre dernier à Méry-sur-Oise, le conseil départemental a planté le premier arbre de la forêt du Val d’Oise, sur la plaine de Pierrelaye-Bessancourt. Depuis, plusieurs milliers d’entre eux ont été plantés par les techniciens de l’Office National des Forêts et terme, ce sont 1 million d’arbres qui recouvriront cet espace qui redeviendra remarquable pour de bonnes raisons. « Pour les 7 communes directement riveraines de la plaine, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Ouen-l’Aumône, Bessancourt, Frépillon et Taverny, pour leurs habitants, cet aménagement va changer leur cadre de vie dans les années à venir… Pour les habitants du Val d’Oise et de l’Ile de France, cette forêt viendra renforcer la trame verte et contribuera à la lutte contre la pollution atmosphérique et contre le réchauffement climatique. Pour la France, voici un projet inédit depuis plusieurs siècles, et de long terme puisque la forêt ne sera mature que d’ici 30 à 50 ans. »